Départ de la France :

18/03/2021 : Cataclysme
Macron parle d’un nouveau confinement en Île-de-France !!! Hors de question pour nous!!! Improvisation, précipitation… on s’agite dans tous les sens, rangement du van à la va-vite, derniers préparatifs, c’est décidé, on part.

Après un petit déjeuner royal chez Mouima, une escale chez mon Tonton, et des au revoir larmoyants, direction l’Aveyron chez des amis ! Arrêt pour la nuit sur la route, le long de la Loire, les habitudes de vanlifer reprennent très vite !!!

20/03/2021 : Aïe aïe aïe
La cacophonie sur la route, eh oui il faut se remettre à la boussole. Petit arrêt chez un producteur de fromage de chèvre, la vendeuse se trouve être la maman, curieuse et pas avare d’explication, elle nous apprend le processus de la pasteurisation.

Détails de la pasteurisation :

Détruire 100% des micro-organismes pathogènes (dangereux, comme Listeria ou Salmonella) et les levures, pour garantir la sécurité alimentaire et prolonger la durée de conservation. le lait chauffe à 72°C pendant 15 secondes, suivi d’un refroidissement immédiat. Élimine les mauvaises bactéries, mais aussi la majorité des bonnes bactéries (flore naturelle). Le fromager doit donc ajouter des ferments lactiques pour que le lait caille et s’affine. ce qui produit un fromage au goût plus constant, plus doux et standardisé, avec une très grande fiabilité sanitaire.

Dodo au bord du lac Vassivière à Beaumont-du-Lac.

21/03/2021 : Réveil tranquillou, cours d’arabe pour nous, Papa et Maman profitent d’une marche sur l’île en face, quel paysage, doux, réconfortant, agréable.

Pause déjeuner à Meymac, malheureusement nous sommes dimanche, le village semble inhabité. Dodo au Puy de l’Arbre à Montsalvy.

22/03/2021 : Réveil sur ce spot absolument magnifique!
Petite marche très sympa, conseillée par le proprio des magnifiques poulains Kayla et Klopp qui font notre bonheur.

Du 23 au 29/03/2021 chez nos amis en Aveyron

28/03 : Pique-nique sur les hauteurs du plateau de l’Aubrac au-dessus du village d’Aubrac. Une vue à 360°, un air de liberté. Une fois la panse remplie, petite marche jusqu’à la cascade de Déroc.

28/03 : Pique-nique sur les hauteurs du plateau de l’Aubrac au-dessus du village d’Aubrac. Une vue à 360°, un air de liberté. Une fois la panse remplie, petite marche jusqu’à la cascade de Déroc.
29/03/21: Après-midi motocross, grosse surprise pour nous !!

30/03/2021 : Reprise de la route, toujours aussi triste de devoir quitter nos copines mais notre âme de voyageur reprend toujours le dessus… on the road again.

31/03/2021 : Pique-nique à Narbonne plage puis en route jusqu’en Espagne, dodo aux alentours du lac de Banyoles.

01/04/2021 : Balade au lac de Banyoles depuis l’église Santa Maria à Porqueras. Puis direction Gérone.

02/04/22 : Comme vous nous connaissez si bien en tant qu’hyperactifs, nous remontons à la frontière pour effectuer l’achat de Nanar (un Citroën C25, 4X4), coup de cœur aveugle et irréfléchi!

Du 03/04 au 04/04/2021 :

Nous sommes contraints de patienter dans la région des Pyrénées en attendant que notre virement s’effectue.

 Le 05/04/2021 : Ca y est, Nanar nous appartient !! Gros changement d’atmosphère comparé à la Fourgonnette. Je trouve cela assez marrant, la lenteur et le bruit de Nanar, bref Maman et Chouchou nous suivent avec la fourgonnette et direction Paris où nous déposerons Nanar.

DU 06/04/2021 au 21/04/2021 : Maman, Chouchou, Mouima ainsi que Tonton vont monter la Fourgonnette (pour nous loger) en Bretagne chez Pimp’up, un soi-disant aménageur de Van (une horreur que je déconseille). Pendant ce temps, avec papa, nous sautons dans un BlaBlaCar direction les Pyrénées pour récupérer notre vieux Nanar né en 1995 afin de lui redonner un peu de jeunesse.
Arrivés chez Pimp’Up, nous débutons l’aménagement de Nanar le 21 avril. Nous terminons l’aménagement qui fut éprouvant durant cette période de ramadan entre les aller-retours au magasin de bricolage et le fait de devoir supporter Franck pour papa. L’aménageur n’était pas du tout coopératif, pas sympa, ce qui donnait une atmosphère très pesante.
Nous sommes soulagés lorsque nous le quittons.

Du 22/04 au 19/06/2021 : Nous restons chez la famille pour nous ressourcer, et surtout vendre Nanar qui ne nous convient pas du tout. Il fera le bonheur d’un papa monoparental avec son fils.

Dans la foulée, nous achetons Hebess, un 3c Cartier 4×4 Dangel de 2004 qui n’a pas roulé depuis 2 ans. Peu de temps après que nous ayons roulé avec le véhicule, le proprio nous informe que le turbo a fait des dégâts sur le moteur. Très honnête, il prendra à sa charge tous les frais, toutes les réparations prendront 2 mois. En attendant retour chez les amis en Aveyron.

20/07/21 : Faux grand départ
Au moment du départ, nous apprenons que papi va se retrouver seul une semaine suite à un imprévu, notre conscience ne nous le permet pas. Le départ se fait pour un camping en Seine-et-Marne pendant une semaine où nous garderons papi pour son plus grand bonheur ! Finalement, ce sera toute la famille qui viendra pour profiter d’une semaine en plus avec nous.

Voici notre nouvelle acquisition !!!

29/07/2021: Vrai ou faux : grand départ pour l’Afrique ?
Excitation et tristesse se mêlent. Les grands aurevoir sont très difficiles, surtout pour ma grand-mère…

29 au 30/07/2021 : Arrêt à Roanne chez Brisebras (fabriquant de notre véhicule) pour une remise en état : installation de l’auvent, radar de recul… on dormira dans une auberge affreuse en attendant.

31/07/21 : Cambriolage !
Scénario cata : le temps de faire les courses chez Auchan de St-Priest, des cambrioleurs ont forcé la porte avant du camping-car. Résultat des courses, plus de passeports, plus de livrets de famille français et marocain… je ne parle pas du matériel.
Je repense à tous les avertissements de notre entourage qui nous disaient : « En Afrique, faites bien attention à vous! » Des préjugés, encore des préjugés sur l’Afrique alors que c’est dans notre propre pays que nous aurions dû nous méfier.

Un peu sonné car on comprend très vite que notre voyage n’est plus d’actualité sans passeports. Citation d’un proverbe marocain : « Derrière chaque malheur se cache un bonheur ». Deuxième faux départ.

01/08 au 19/08/2021 : Ne sachant plus quel sens donner à notre voyage, on décide de visiter la région de Briançon qui sera en charge de nos passeports. On en profite pour racheter ce qui nous a été volé et faire quelques modifications sur le véhicule. VPA 4×4, un spécialiste dans son domaine nous conseille de changer nos pneus et nos suspensions… ces modifications vont s’avérer être une catastrophe.
Dans la foulée, rencontre avec François de la société AVS Aventure qui nous changera nos panneaux solaires.

Petite balde en Pinzgauer

20/08 au 25/08/2021 : retour en Île-de-France
Papi est hospitalisé, on restera à son chevet jusqu’à sa sortie. On en profite pour refaire le livret de famille en parallèle.

25/08 au 29/08 : Salon du tout-terrain à Valloire

Lac de la Vieille (activité pour enfant: tyrolienne, kart)

01/09/2021 : Vrai Grand départ

Les nouveaux passeports en poche, direction le Maroc via Gênes jusqu’à Tanger avec la compagnie GNV. On prendra de quoi s’occuper pour les 53h de traversée. Pour ce qui est de l’hygiène des cabines, mieux vaut ne pas être trop regardant !!!

Mauritanie

Après 3 mois au Maroc dont 1 mois bloqué à 80km de la frontière suite au conflit avec la Mauritanie, le voyage va enfin commencer. Étant d’origines marocaines, nous n’étions pas si dépaysés au Maroc.

Après 1 mois de campement improvisé sur le parking de Bir Gendouz (dernier barrage de police avant la frontière), le lieu s’est transformé en colonie de vacances. Nous étions une vingtaine de voyageurs, Rémi et Arni les auto stoppeurs, Gabriel et Fanny, les cyclistes, Émilie et Dany en tandem, Michel notre papy avec son acolyte Karim tous deux à destination du Sénégal, Jessica et Florian en fourgon nos amis de cœur, Pierre Alain et Justine (lovemefender), Christophe et sa famille…

Le 21/12/2022
Il est 16h, quand le caid (une autorité marocaine) nous annonce l’ouverture soudaine de la frontière. Cris de joie, embrassades, on ne s’y attendait tellement plus.

On nous dit de plier bagage rapidement car nous sommes attendus à la frontière. Cortège de véhicules, les cyclistes sont transportés par ceux qui ont de la place, une fois tout le monde embarqué, en route vers la Mauritanie.


21h30: Les visas mauritaniens sont collés dans nos passeports (et allégés de 55€X4), le bureau d’immigration a retardé sa fermeture pour notre groupe de 23 personnes.

23h30 : Épuisés par cette journée, nous allons tous nous coucher sur le parking.

22/12/2021
Une fois le service de douane passé, attention à ne pas donner d’argent au « facilitateur » qui vous interpelle, ils paraissent si sûres d’eux et sont trés bien rodés. En un rien de temps ils s’approprient vos passeports pour faire vos démarches et finir par vous demander une somme d’argent.
En revanche, si vous souhaitez leur service, n’oublier de vous mettre d’accord sur le montant au préalable. Autrement, rien à payer pour le véhicule si ce n’est l’assurance.
Les formalités terminées, l’heure des séparations est arrivée. Nous sommes très tristes de quitter la colonie qui se dirige en intégralité vers le Sénégal.

De notre côté, on prévoit de visiter la Mauritanie et au prix des visas ce serait dommage de ne pas le faire.

Par ailleurs, nous devions attendre la réception de notre Cpd (passeport du véhicule), demandé qu’une fois sortie du Maroc ne sachant pas quand les frontières rouvriraient.

Quelques mots sur la Mauritanie, qui s’avère être un pays assez complexe.
La population est composée; de Maures originaires du Yemen entre autre, les hommes au pouvoir, les Haratines et non Haratines « descendants d’esclaves » (depuis 2003 l’Esclavage est soit disant aboli mais dans les faits, l’esclavage est toujours d’actualité).

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NOUHADIBOU, on se prend une grosse claque, tellement le dépaysement avec le Maroc est flagrant, c’est une Afrique totalement différente pour nous. On y passera que deux jours avec une nuit en bord de mer en camping sauvage.

Route vers le BANC D’ARGUIN, on peinera à trouver un chemin pour y accéder. Par chance, sur la route nous rencontrons des français en fourgon aménagé plus renseigné que nous suivrons.

La route est goudronnée jusqu’au point d’information du parc. Personne à l’horizon en basse saison pour vendre les tickets, un homme nous indiquera l’accès pour aller au campement de pêcheur de Nouamghar. On évite de s’embourber de peu sur la route sableuse.

Réveil, au calme avec vue sur des centaines d’oiseaux

Nous rencontrons des pêcheurs avec deux énormes raies, bien que le site soit classé réserve naturelle préservée!

Au passage on a acheté une canne à pêche artisanale, découvert un bébé requin mort et enfin la piste sur le sable par laquelle on est repartis.

Pour rattraper la route goudronnée, nous nous aventurons sur la fameuse piste sableuse. Un local nous indiquera le chemin à suivre mais une fois au milieu de nulle part c’est la panique, plus aucune notion d’orientation dans ce no man’s land. On finira par apercevoir un bout de goudron au loin qui nous apparait comme un mirage.

NOUAKCHOTT,
Capitale située au bord de l’océan Atlantique, Nouakchott est ville émergé du néant. A la fois moderne et rurale, on bascule de bâtiments récents à des rues sableuses rappelant son origine. Historiquement, Nouackchott était un poste de contrôle pour les marchandises qui transitaient entre le Maroc et le Sénégal.

A la recherche d’un pressing on se retrouve au milieu du marché central. Klaxons, conduite anarchique, foule, un bazar monstre déstabilisant.

Âme sensible, s’abstenir! Au marché central, un âne qui a manqué de se faire pendre par le contre-poids de ma charrette. Une goutte de sang a coulé de ses yeux, a t-il survécu???

Les Maures sont difficilement accessibles bien que beaucoup pensent que nous en sommes.

En terme d’intérêt Nouakchott n’a pas grand chose à offrir si ce n’est une vie locale dynamique. Le musée principale était fermé, côté plage très jolie mais trop agitée pour s’y baigner. Les filles apprécieront la médiathèque de l’institut français pour s’évader.

ATAR,
Laissant derrière nous la frénésie de Nouakchott, direction Atar. La N1, demande beaucoup d’attention pour éviter les nids de poules.

On dormira dans un village à 65 km d’Atar ville. Belle rencontre avec un routier algérien qui nous a offert 2kg de dattes de sa cargaison.

Il nous indiquera qu’à environ 30 km, deux silos situés sur la droite de la route sont mises à disposition pour remplir en eau.
Une fois full en eau, en repartant, un clac se fait entendre, c’est le cardan, impossible d’avancer.
Dieu merci un local nous appellera un ami à lui routier qui nous dépannera. Avec une pierre et un burin, il nous bricolera le véhiucule, histoire d’arriver à Atar ville.

Arrivés de nuit à l’auberge INIMI, on fera la connaissance d’Aminata (Françoise) et Jacques (Jacquomot32 pour les fidèles de casa trotter).
On y restera 2 jours le temps que les mécanos réparent le véhicule place (ce sera finalement aussi du bricolage car ça ne tiendra pas).

PLATEAU DE TAGANT OUED TEZENT,
Jacque, un amoureux des lieux nous propose de tester notre véhicule sur la Dune blanche en direction de Tidjikdja. Une première pour nous sur du sable! A 2km d’Aoujeft on s’arrête pour dégonfler les pneus.


Un 4×4 est indispensable, on s’en sort plutôt pas mal avec notre 4×4 Dangel même si on sent le véhicule souffrir. On passera des villages avec la même chanson enfantine :
« donne moi des b-o-n-b-o-n-s, donne moi des b-o-n-b-o-n-s »!!

On apprécie pas trop ces mauvaises habitudes laissées par les touristes de passage qui ont pour habitude de leur en lancer par la fenêtre. On bivouaquera près d’une dune dans le calme le plus total.

TIFOUJART,
On roulera jusqu’au bout du canyon non sans peine, embourbés au moins 4 fois. Pelle et manœuvre nous sortiront à chaque fois.
Petite marche sur les hauteurs.
Des vendeuses de bijoux nous ayant repérés, ont marché 1h30 pour tenter de gagner quelques sous. Les touristes se font tellement rares en période de Covid…


TERGIT,
Il restait peu de piste afin de rejoindre le goudron mais comme nos amis sont partis plus tôt nous étions moins rassurés.

Chaque passage sableux est analysé avant de s’y engouffrer, 1h pour parcourir les 5km.
Une fois au village de Tergit, une belle rencontre avec Hamoud et sa famille autour d’un bon verre de thé dégusté à même le sol. A demi-mot, il nous fait part de « sa vision des noirs », non des plus glorieuses…

Une fois, la brise levée, petite marche jusque l’oasis où on rencontrera des sœurs jumelles qui s’avèrent être les soeurs de Hamoud. Elles nous accompagneront, je marcherai seule avec elles, pour un petit moment de confidences entre femmes. Mariage, divorces, retour au village… un joli partage.
(Entrée Oasis 200 ouguyas).
Nuit à Atar.

02/01/22 : De ATAR A CHINGUETTI
Après avoir fait le plein (essence + nourritures), en route et quelle route!! Il ne reste rien d’une route plus que de la tôle ondulée, vitesse de croisière 30km/h. Un vrai cauchemar pour les meubles et tous les autres organes du camping car.
Trente kilomètres avant Chinguetti, on propose notre aide à un 4×4 en panne sur le bord de route tôle. Diagnostic, pneu déchiré suite à une conduite de l’extrême on suppose, vu les fous furieux rencontrés et sur des silex, ça ne pardonne pas.
Après lui avoir mis la bonne pression sur tous ces pneus, le maure qui se prénomme Moulay a insisté pour qu’on prenne son numéro de téléphone afin de nous offrir le gîte dans sa maison secondaire à Chinguetti alors que lui se rendait à Nouakchott. Malgré son insistance nous refusons sa générosité en lui expliquant que nous n’attendons rien en retour.
Il s’offense face à notre refus et nous laisse pas le choix . Arrivés à chinguetti une dame nous attendait avec les clefs de son immense maison. Au téléphone, il nous fait la visite et nous dit de faire comme chez nous. On dormira tout de même dans notre maison roulante à laquelle nous sommes habituée.

03/01/22 Chinguetti
Notre cher Moulay Mohammed toujours aussi soucieux de nous, nous fait livrer une machine à laver tiré par un âne après notre refus de nous laver notre linge par son aide.
Une bonté sans fin car à 17h, devant chez lui, un chamelier accompagné de ses 2 chameaux nous attendaient pour une excursion sur les dunes de Chinguetti. Digne d’un film Hollywoodien!! Quand on lui fait savoir que c’est trop, il repond: « ce n’est pas pour vous c’est un cadeau pour les enfants surtout que vous n’avez rien accepté de moi! Incroyable!

S’en suivra une douce marche jusque la plus haute dune offrant une vue sur Chinguetti à l’heure du coucher de soleil…

04/01/22: Chinguetti
Depuis la terrasse de notre bienfaiteur, Je fais la connaissance de la petite voisine qui m’invite à venir chez elle. On se retrouve à une dizaine de filles de tout âge, sœurs, cousines et voisines. La pièce est transformée en salon de beauté. Elles nous proposent de nous tresser et de leur mettre du henné. Un moment adorable. L’artiste du henné est âgée de 16 ans, orpheline, elle a été mariée à 14 ans, elle vit depuis dans le maison familiale avec sa belle famille.


C’est avec tristesse qu’on les quittera pour déambuler dans la vieille ville en ruine. On croisera peu d’âmes si ce n’est 2 vendeuses de bijoux ou encore un groupe de femmes allongées sur le sol à partager un bon thé.

Rencontres dans les ruelles de Chinguetti

05/01/22: De Chinguetti à Atar
Après mûre décision nous n’irons pas à Ouadane, la route en tôle ondulée est dans un trop mauvais état, on tient à préserver notre maison roulante.

06/01/22 : Atar
On reprend nos marques avec un tacos chez Smashfood et on refait le plein en fruit et légumes.

07/01/22 : Choum
Journée de looser. Depuis Choum on prend la piste qui longe la voie ferrée pour rejoindre Ben Amira. Avant de s’engager on demande à des locaux si la piste est bien praticable. Leur réponse est sans équivoque, impossible, le sable a recouvert la piste. Je vous avais dit journée de looser, on rentre bredouille à Atar.
On dînera avec Françoise et Jacques pour leur dire aurevoir.

08/01/2022: De Atar à Nouakchott
Après midi route, on dormira derrière une station service.

Du 09/01 au 13/01/ 2022: Nouakchott
Journée off, déjeuner à La Palmeraie, endroit agréable qui propose une délicieuse tarte à la banane. Après midi au terrain de basket près de l’institut français où les filles sont invitées à participer à un entraînement pour leur plus grand bonheur.
Pendant ce temps papa fait le guet chez le garagiste pour réparer le fameux cardan. N’ayant pas finis, on le rejoindra en tuk tuk au garage de rue pour dormir sur crique!!!

Ce sera que 3 jours plus tard que le césame arrive (Cpd), quelques courses et hop hop on reprend la route. La nuit tombée, on s’arrête à 150 km de Diama (frontière).

14/01/22: Panne à Tiguent
C’est devenu notre mode d’avancement, à peine on démarre, la 1ere ne passe plus, il passe la 2nde pour forcer, 5 mètres plus loin, le véhicule s’arrête. Dans notre malheur, le véhicule se trouve devant des petits garagistes. Une marre d’huile au sol. Mauvais signe. Premier diagnostic ou première hypothèse la boîte de vitesse. Après 8h à essayer de rafistoler le carter, tout le monde nous conseille d’essayer d’arriver au Sénégal ou ils auront plus de choix de pièces et surtout plus de compétences. OK, mais pour ça il faut que le véhicule roule.

Bref, on tente de repartir, 10 m plus loin même scénario et on perd toute l’huile qu’on venait de rajouter.

15/01/2022: Tiguent
Comme convenu le mécanicien prend en charge la voiture en tentant également de colmater le trou du carter. Après 3h d’intervention, 1ère tentative d’avancement, même résultat, le véhicule s’arrête et toute l’huile ressort.
Stop, on ne veut plus toucher au vehicule, problème de boîte de vitesse, faut réussir à aller à Rosso et on fera venir les pièces de France.

On tente de se faire tracter par un camion, au bout de 20 m on abandonn l’idée, ce dernier roule comme un bourrin, ça nous effraie. Sans état d’âme, le camion nous laisse en plan sur le bord de route, pas très safe. On baisse les bras une petite heure puis on se ressaisit. On essaye d’arrêter un véhicule pour qu’il nous tracte quelques mètres dans un endroit en sécurité.

Un pickup s’arrête, un envoyé de Dieu, qui nous tracte en lieu sûre. Une fois garée, il nous invite à dîner chez lui. Il nous dit: « Vous êtes en sécurité chez moi, les filles vont rester avec ma femme pendant que nous allons chercher un mécano qui va désolidariser tout ce qui est en contact avec la boite de vitesse afin de faciliter le tractage.’ Il a même été nous6 adapter une barre de tractage pour plus de sécurité.On passera une superbe soirée avec ce grand homme qui s’avère être le chef des armées de la région et son épouse.

16/01/2022 : Le lendemain, il arrêtera un pick-up avec qui négocions le tractage jusque Rosso. Notre cher ami nous escortera sur 10 km afin de s’assurer du bon déroulement.
Il n’avait aucune attente. Juste une belle âme sur notre chemin qui marquera la notre pour longtemps.

A quelques kilomètres de Rosso, des militaires (qui ne le sont pas réalité), nous arrêtent pour nous dire qu’ils nous rejoignent à la Rosso. Sur le coup on ne comprend pas trop ce qu’ils disent et pensons que notre ami chef des armées les avaient envoyés pour nous escorter car il nous avait dit qu’il appellerait des collègues à lui a la frontière.

Une fois arrivée dans la jungle de Rosso, le portail est fermé et le gardien nous annonce qu’il n’autorise pas de véhicule non roulant sur la barge. Quand soudain surgit le soit disant militaire, qui lui impose l’ouverture. On se laisse guider. Le pick-up, nous détache devant la barge puis s’en va.

Les filles et moi (toujours malade) restons dans le camping car pendant que papa toujours accompagné du faux militaire font la tournée des bureaux. L’atmosphère à Rosso est horrible, cette frontière sera d’ailleurs pour nous la pire de toutes.

On était pourtant informés de cette Mafia et devions passés par Diama, l’autre frontière réputée plus facile mais plus loin en kilomètres et au vu de notre situation pas possible. Mon pauvre mari se fait balader de bureau en bureau mais tient bon car il faut savoir que mise à part la barge (700 ouguyas et une taxe à 400 Ouguyas), il n’y a absolument rien d’autres à payer car le visa est gratuit. Le rôle de cette Mafia est justement de vous faire payer des taxes imaginaires de mèche avec les officiels. Et même l’assurance, ils ont voulu nous faire croire qu’elle est obligatoire pour monter sur la barge ce qui est totalement faux.

On devra y passer la nuit car le responsable de la barge refuse de faire monter un véhicule non roulant. Le lendemain matin, je décide de sortir du véhicule malade, au bout des larmes, je demande au gars de la barge de nous décanter cette situation, Maman les implora : « je suis malade avec mes deux filles »… pris de pitié, il impose à un camion de nous tracter.

Pour finir, mon Papa a été plutôt pas mal car il n’est pas trop tombé dans leur filet et s’en est sorti avec 15 euros d’arnaque ce qui reste un exploit à Rosso. On comprend vraiment l’entourloupe au moment de monter dans la barge, car le faux militaire disparaît et fait envoyer par un ado les 2 seuls reçus officiels où les montants apparaissent… on se retrouve de l’autre coté du fleuve, au Sénégal.

Bloqués au dernier barrage à 80 km de Guerguerat

Depuis 15 jours le Maroc a fermé ses frontières terrestres avec la Mauritanie sans laisser le temps aux voyageurs de s’organiser.

Se sentant pris au piège nous n’avons d’autres choix que stopper notre voyage.

Nous avons patienté une semaine au Pk25 à Dakhla,  » LE spot des camping-caristes ». Superbe semaine de rencontres, clin d’œil aux Baraka van life, Abdelhak le pêcheur, Fanny et Gaby les super cyclistes, Daniel notre petit Suisse, Florence et Jessica, Annie et Gildas… une vraie colonie de vacances.

Au bout d’une semaine, une partie du groupe décide de reprendre la route et de se rapprocher de la frontière pour être prêt à passer dès l’ouverture.

On posera notre nouveau camp à « C pêche Lahmiriz », superbe spot sauvage face à la mer. On prend nos marques, reprise de la pêche, de la pétanque, du linge et de tous les petits rangements qu’on a tendance à repousser.

Nous sommes surveillés par les gardes côtes qui sont très bienveillants et qui nous demandent tous les jours si tout se passe bien.

Lundi 13 Mai 2021, le jour J, tous les touristes bloqués se rejoignent au niveau du barrage espérant pouvoir passer.

Reçus par le « Caïd » ( équivalent du maire), ce dernier nous explique qu’aucune information concernant l’ouverture n’a été évoquée.

Déception, pour beaucoup les coûts d’hôtellerie commencent à se faire ressentir.

Du coup, un campement s’improvise près du barrage en espérant qu’une levée du blocage des frontières parvienne rapidement.

Les filles s’occupent comme elles peuvent
Installation des tentes

Un peu plus tard dans la soirée, nous apprenons que le Maroc va ouvrir ses frontières uniquement dans le sens de la sortie à compter du Mercredi 15 Décembre 2021.

14/12/2021 : La douche froide

Le représentant de la ville vient à notre rencontre pour démentir les rumeurs circulant sur internet.

Il nous indique qu’aucun document officiel annonce l’ouverture de la frontière terrestre mais il ne peut d’un autre côté nous présenter un document officiel stipulant le renouvellement de la fermeture…

Et nous qui fêtions notre libération!!

Au troisième jour, les incompréhensions; d’un côté les autorités marocaines qui nous expliquent sans présentation de documents officiels que nous ne pouvons pas nous rendre à Guerguerat et de l’autre les voyageurs, les résidents sénégalais… qui ne comprenons pas pourquoi nous sommes bloqués.

Je tiens à préciser que les autorités marocaines que ce soit les militaires, les gendarmes ou encore le caïd sont d’une très grande gentillesse et compassion. Hier un gendarme nous a même offert un sac rempli de clémentines!

Ouverture exceptionnelle de la frontière

21/12/2021: Après avoir attendus 9 jours à Dakhla et 15 jours à Bir Gandouz la nouvelle tombe!
A peine croyable, impensable, à 16h le maire revient sur le camp, et dit: « vous voulez aller en Mauritanie? » On ne comprend pas trop. Puis rajoute : « Aller vous avez 20 minutes pour ranger vos affaires ». Cris de joie, embrassades, tout le monde se met à courir dans tous les sens, s’entraide à ranger les affaires, à transporter les cyclistes et leurs affaires. Une fois l’euphorie retombée, place aux aurevoirs, les filles pleurent en quittant le maire, les frères jumeaux (proprio du café), des personnes d’une gentillesse incroyable. Eux-mêmes, tristes de nous voir vider cet immense parking devenu un lieu de vie animé au milieu de nulle part dans le Sahara.
Les larmes aux yeux, nous quittons Myriam et ses enfants (d’origines marocaines, résidents en Mauritanie) pour qui le passage n’est pas autorisé et que nous laissons derrière nous…

Nous roulons à vive allure les 80 derniers kilomètres du Maroc.

17h : Arrivés à Guerguerat, il nous faudra 2 bonnes heures pour se faire tamponner la sortie sur les passeports.

19h30 : Le fameux no man’s Land de 4 km est traversé sans encombre, tant de choses lues à ce sujet (rabatteurs, pistes difficiles, insécurité…) mais rien de tout cela lors de notre passage.

21h30: Les visas mauritaniens sont collés dans notre passeport, le bureau a retardé sa fermeture pour nous faire passer ( 23 personnes).

23h30 : Épuisés par cette journée, nous allons tous nous coucher.

Le retour

Tant de choses se sont passées depuis 2018, tant de changement dans notre vie… pour aboutir à un road trip en fourgon aménagé depuis fin Août 2020 sans aucune feuille de route au vu de la pandémie mondiale.

Le départ devait se faire en Avril 2020 avec un 4X4 Land cruiser Hdj 100 tout équipé, cap, vers l’Afrique. Corona ou plutôt notre destin en a décidé autrement, nous avons dû nous adapter à la situation. Le 4X4 et les équipements vendus, ont été remplacés par un fourgon aménagé Fiat Ducato qui nous ramènera jusqu’en Turquie. Ce dernier sera remplacé un an plus tard par un camping car Fiat Ducato option 4×4 Dangel.

Après presque 3 ans d’absence pour raisons personnelles, je me remets au clavier, enfin nous nous y remettons ( de façon plus légère), car mes filles vont participer à l’écriture du blog familial.

Je vais revenir sur notre voyage en Turquie 2020, car aujourd’hui nous sommes au Maroc début de notre tour d’Afrique.

Ibiza, loin des clichés qui lui collent à la peau

En famille et pas du tout fêtards, notre entourage se jouait de nous sur le choix de la destination. Voilà un nouveau challenge à relever, en espérant bousculer leurs préjugés.

Fraîchement rentrés, nous sommes ravis de leur faire notre retour élogieux …

Lire la Suite

Road trip à Sarawak sur l’île de Bornéo (Part 1/2)

On the road again pour notre « Pékin Express » dans la région de Sarawak et sans feuille de route !

Le principe est toujours le même, rouler en toute liberté au gré de nos envies au plus près des locaux …

Pour vous situer ; Borneo est la 4ème plus grande île au monde avec la particularité d’accueillir 3 pays :

*La Malaisie avec Sabah au Nord et Sarawak à l’Ouest

*L’Indonésie avec la région de Kalimantan qui occupe plus des 2/3 du territoire

*Le Sultanat de Brunei, tout petit pays enclavé entre Sabah et Sarawak visité en première partie de voyage.

Apres avoir longé la côte depuis le Sultanat de Brunei, l’idée de cette deuxième partie de voyage est de traverser et découvrir le coeur de Sarawak.

Un free style total, toujours en quête d’un peu plus d’aventure.

Notre choix s’est porté sur Sarawak pour la richesse de sa faune et sa flore unique au monde.

On s’attendait à voir énormément d’animaux ce qui ne fut malheureusement pas le cas, malgré les nombreux parcs nationaux visités ! Laissés à la vie sauvage et préservés, ces derniers sortent principalement une fois la nuit tombée.

Miri et sa région

Nous avons atterri à Miri depuis l’aéroport de Kuala Lumpur où nous avons loué une voiture.

Deuxième ville de Sarawak, après Kuching, Miri est une ville riche grâce à l’or noir qui coule à flot dans ses profondeurs.

On retrouve d’ailleurs le premier puits de pétrole de Malaisie sur les hauteurs de la ville à « Canada Hill ».

En soi, la ville n’a pas grand intérêt et reste étape pour les visiteurs venant de Sabah vers Kuching ou encore pour ceux qui s’envolent pour « Gunung Mulu Park » (30 minutes de vol).

Arrivés en fin de journée nous sortons dîner au marché de Besakas (ouvert uniquement les vendredis et samedis soir) pour goûter aux spécialités locales. Ne pouvant manger sur place, nous prendrons à emporter pour nous poser sur les hauteurs à « Canada Hill » avec vue sur la ville.

Miri marché.jpgBesakas Market

A voir / A faire 

*Canada hill (le premier puits de pétrole de Malaisie)

*Marché de Besakas (Vendredi/Samedi soir)

*Temple San Ching Tian

*Tusan beach

*Lambir hills

Logement 

Dinasty hôtel, 32€ la chambre double + 9€ lit d’appoint sans petit-déjeuner, un bon rapport qualité-prix pour un moyen/haut de gamme.

La majorité des hôtels se trouvent dans un périmètre restreint du centre ville.

Tusan beach

La plage est connue pour son rocher autour duquel apparaît une couleur bleue fluorescente une fois la nuit tombée. En journée, ce bleu disparaît pour un marron, couleur de la mer de Chine, ce n’est pas le genre de plage qui fait rêver !

Ceci dit, il nous en faut bien plus pour nous rebuter, après notre randonnée éreintante dans le Parc de Lambir Hills, rien de mieux qu’une bonne baignade pour se rafraîchir.

S’y rendre : Excentrée du centre ville, elle se trouve à 40 km de Miri en direction de Bintulu par la côte.

Logement : Sur la route nous avons repéré le river cottage à 10 km de Tusan Cliff beach, ou revenir sur Miri pour un plus large choix.

Tusan beach 2Tusan Cliff Beach

Lambir Hills Park

Nous nous trouvons dans un eco-système forestier des plus diversifiés au monde. Plus de 200 oiseaux vivent dans le parc ainsi que des gibbons, de nombreux singes, des cerfs, des écureuils volants …

Nous n’avons malheureusement rencontré aucun de ces animaux bien éparpillés dans cette forêt de 6952 hectares.

La principale attraction de Lambir Hills est « Latak Waterfall » (cascade + piscine naturelle) qui est facile d’accès à seulement 1 kilomètre (20 minutes de marche).

Nous avions prévu de quoi pique-niquer et se baigner. En semaine il n’y a pas foule contrairement au week-end où les locaux viennent s’y rafraîchir.

Lambir Hills 5

On reprend le trek pour 3h de marche. Erreur de parcours en allant au point n°5, ce qui a rallongé l’itinéraire et énormément fatigué les filles.

Le pire dans tout ça, c’est que le point n°5 est sans aucun intérêt, la cascade e st petite et à peine visible à cause des troncs d’arbres qui bloquent le passage.

Lambir Hills 21.jpgCri de désespoir de Loulou

Avis des filles : Le trek était trop long et fatiguant (le point n°5 nous a coûté en énergie), sans parler de l’humidité qui est épuisante.

S’y rendre : En voiture 30 Km au Sud de Miri

Prix de l’entrée : 20 Myr/ Adulte _ 7 Myr/enfant à partir de 6 ans

Niveau de la randonnée : Facile jusque Latak Waterfall

Logement : Des chalets se trouvent dans le parc _ Borneo tropical Rainforest Resort (à 6 km de l’entrée) OU revenir à Miri pour un plus grand choix d’hôtels via agoda.com

Niah national park

Je vous avais prévenu ce sera la tournée des parcs nationaux mais à chacun sa particularité !

Niah, cache une impressionnante grotte datant de 40 000 ans abritant de nombreuses chauves souris.

A notre arrivée, direction la cafétéria pour la gamelle du déjeuner. Au menu :  fried noodles à emporter préparées par une charmante famille qui habite sur place.

Parés pour le trek, en marche pour les 3 kilomètres qui mènent à la grotte qui s’apparentent à une balade du dimanche. Le chemin est en dur, relié par des passerelles en bois. C’est en compagnie de milles pattes, de lézards et au son de cris d’insectes que nous avançons.

Pas de difficultés particulières avec enfants si ce n’est que ça glisse par endroit.

Niah 2

Nous avons exploré la grotte de plus de 2 km de long. Le dernier passage qui mène aux peintures (pas très visibles) est effrayant, on passe à moins d’un mètre des chauves souris qui se mettent à voler, grrrrr, digne d’un film d’horreur pour les filles.

Niah 4

Niah 7

Niah 9

Niah 5Note _ Les chauves souris partagent leur grotte avec les « Swiftlets », des oiseaux dont la particularité est de faire des nids qui sont revendus pour la consommation (18 000 Kilos par/ an), les chinois raffolent de ce plat !

Distance _ 8 km (aller retour ) jusqu’à la painted cave.

Niveau : Facile mais peut être long pour des enfants en bas âges à cause de l’humidité.

Prix : 20 Myr/ Adulte et 7 Myr / A partir de 6 ans + 1 Myr  la traversée par Pers/Trajet

A noter: Ne pas oublier la lampe torche

S’y rendre : A mi chemin entre Miri (96 km et 85 km par la route secondaire qui longe la mer, celle empruntée) et Bintulu (118 km).

Nb : Si nous avions pu aller Gunung Mulu nous n’aurions pas visité Niah qui ferait doublon


Info trajet de Niah à Bintulu _ 135 km _ 2h via la route côtière (plus courte que la route principale).


Bintulu

Un peu dans le même esprit que Miri, Bintulu est une région pétrolifère pas très attrayante. L’intérêt principal de notre venue est le Parc National de Similajau qui se trouve à 25 km, Bintulu sera donc notre point de chute.

Nous y resterons une demi journée, pause déjeuner au Nasi Kandar Corner non loin du temple pour finir à Tanjung Pantai Batu.

Bintulu plage 2Tanjung Pantai Batu

Bintulu 3

Tua Pek Kong Temple

Logement :

Nous avons visité 3 hôtels malgré nous :

Le premier _  Imperial hotel, réservé pour deux nuits afin que les filles se reposent dans la piscine, alors, comment dire, on a détesté ! L’appartement est certes spacieux mais pas accueillant, un gros chantier bruyant encore actif à 20h30 qui sera la cause de notre départ et qui fera l’objet d’une recclamation auprès d’Agoda

Le deuxième _ Nu Hotel : Flambant neuf, les chambres sont propres, on apprécie la douche à l’italienne et le petit déjeuner. Nous n’y resterons pas car la piscine est fermée pour nettoyage _ 40€/Chambre

Le troisième – Parkcity Hotel, fraîchement restauré, il remplit le contrat avec sa piscine, propreté des chambres, gentillesse du personnel pour un prix correct 37€ / Chambre triple avec petit déjeuner.


Info trajet de Bintulu à Similajau Park _ 25 kilomètres


Bintulu restoUne petite parenthèse _ A mi-chemin entre Bintulu et Similajau le « Sape cafe & Lounge » (attenant au At home boutique hôtel) dénote avec son style moderne industriel _ 16 myr/Petit dej (3,6€) très complet et délicieux.

Similajau National Park

Avec ses 40 kilomètres de plages de sable doré sur la Mer de Chine, Similajau National Parc n’est pas très fréquenté et à tord. Est-ce que la présence des plus grands crocodiles d’estuaire au monde ferait peur??

Une fois au parc, nous choisissons l’itinéraire avec l’aide du personnel qui nous présente les différentes plages accessibles sur une tablette.

Nous portons notre choix sur Turtle Beach 2 (12km Aller/retour), l’idée est de partir en bateau puis de revenir en trek pour les 6 km retour. Pas de bol le bateau du parc est en panne et parcourir 12 km ne sont même pas envisageables ou même pensables pour les filles !!

Nous nous rabattons sur la plage la plus proche qui se trouve pas très loin (2,6 km aller/retour).

Et c’est sans regret car pour peu d’effort (40 min/aller) une grande récompense nous y attend, la plage est rien que pour nous !

Similajau 4

Les filles guettant les crocodiles au dodo…

Similajau 5En chemin vers la première plage non indiquée, c’est au son des vagues que nous nous guiderons…

Similajau 9Dire que nous sommes seuls au monde dans cette plage sauvage…

Similajau 8Note : Le personnel nous avait indiqué que la baignade n’était pas possible à cause des crocodiles, par conséquent nous avons laissé les maillots de bain dans la voiture. Mais une fois sur place et seuls au monde l’appel de l’eau a été plus fort, ni une ni deux tous à la mer … tout en gardant un oeil sur les éventuels prédateurs !

Logement: Possibilité de loger dans les chalets du parc en face de la plage, attention à bien réserver à l’avance.

Activité : Sortie nocturne pour observer les crocodiles _ à réserver à l’accueil ou par téléphone.


Info trajet de Bintulu à Sungai Asap  _ 180 km 


Sungai Asap / Belaga

Grande hésitation pour aller à Belaga car nous n’avons trouvé aucune info sur internet disant que la route était praticable en berline. Seuls les 4X4 ou le bateau (depuis Kelapit) permettent de s’y rendre.

L’adrénaline de l’aventure l’emporte toujours, on décide de le tenter en berline et sans guide.

Quelle idée !!! Nous avons sous estimé le temps de trajet. En quittant Bintulu à 15h, il était impossible d’arriver à Belaga avant la tombée de la nuit. Les 150 premiers kilomètres se font pas trop mal, quelques trous à éviter, des petites bosses, on roule en moyenne à 60 km/h.

Les paysages sont quasi identiques, un tracé au milieu de la forêt enfin, ce qu’il en reste, vu de la déforestation massive au profit des plantations de palmiers d’huile.

Les défilés de camions transportant les troncs d’arbres nous attristent profondément. Une face cachée de la Malaisie qu’on se garde bien de montrer aux touristes …

Note de National Geographic _ « Les anciennes forêts tropicales se sont transformées en un paysage aride de plantations de palmiers à huile et de routes d’accès à Sarawak, l’un des deux États de l’île malaisienne de Bornéo. Plus de 90 % de la forêt de Bornéo a été détruite. »

On s’engage sur la fameuse piste de 38 kilomètres où on lisait que seuls les 4X4 pouvaient passer. Au bout de 100 mètres, on comprend rapidement qu’il est imprudent de s’engager plus loin sur cette piste défoncée à la tombée de la nuit. Nous rebroussons chemin et revenons sur nos pas jusqu’à la ville de Sungai Asap pour essayer de trouver une Longhouse pour passer la nuit.

Quelques mots sur les Longhouses : ce sont de longues maisons sur pilotis initialement construites en bois. Elles abritent en moyenne une vingtaine de familles, soit une centaine de personnes.

Il est possible de l’étendre au fur et à mesure que la famille s’agrandit. Les parties communes permettent de partager des activités ou de célébrer des fêtes. Les Longhouses sont généralement situées non loin d’une rivière et d’une forêt ce qui facilitaient l’accès aux vivres grâce à la pêche et la chasse.

Malheureusement, ces habitats de plus en plus accessibles, perdent de leurs traditions au fur et à mesure que les routes et les ponts se construisent.

De nombreuses Longhouses ont même été détruites pour laisser place à des barrages hydroélectriques ou à des plantations de palmiers d’huile.

2eme partie Belaga longhouse 3                                                               Village Sungai Asap _ Longhouse du Block B

Arrivés à Sungai Asap, nous suivons le panneau « homestay », qui nous mène à une Longhouse.

L’hôte entend notre voiture et sort. Nous lui crions; « homestay, homestay??, elle a dû nous prendre pour des dingues !

D’un air étonnée, elle nous fait signe de la tête que oui se demandant : mais d’où viennent ces étrangers avec enfants à cette heure-ci???

L’atmosphère y est assez étrange, outre la barrière de la langue, nous les trouvons peu accueillants. L’hôte nous montre notre chambre, rudimentaire mais propre avec 3 lits.

Nous avions diné au préalable, il nous fallait donc juste prendre une douche. Nous sommes gênés et gênants car la douche se trouve près de la pièce principale où une partie de la famille s’apprête à dormir. On se fait le plus discret possible.

Le lendemain, nous ressentons la même atmosphère en nous promenant dans le village, un climat mêlé d’intrigue et de méfiance.

Seule une vieille dame nu pieds et tatouée sur tout l’avant bras et les pieds s’approche des filles pour leur prendre la main et y déposer un tendre baiser. Pas besoin de parler la même langue pour ressentir son émotion.

2eme partie Belaga longhouse 4

Les alentours de la longhouse

Diné et petit déjeuné au Sopn Cafe e Kantin (à 1 km environ de Longhouse en face de l’école) avec les meilleurs « rotti canai » mangés en Malaisie, ça ressemble à nos crêpes marocaines, « les mélouis ».

2eme partie Belaga longhouse 14Rotti canai, un délice !


Info trajet de Sungai Asap à Belaga _ 94 km dont 56km (45minutes) jusque le début de la piste puis 38km en 2h sur une piste K.A.O.T.I.Q.U.E


Belaga

Située sur les hauteurs du fleuve « Rajang », le plus long de Malaisie avec ces 563 kilomètres, nous sommes au coeur de la règion de Sarawak. Belaga est la ville principale de ravitaillement des villages aux alentours.

Il n’y a pas grand chose à y faire, l’intérêt principal est de se rendre dans les rivières voisines à la rencontre des maisons longues d’Orang Ulu, des indigènes principalement Kayan et Kenyah.

Arrivée au centre ville sur les coups de 12h. N’ayant plus la notion de temps nous savons que nous sommes vendredi (jour de prière pour les musulmans) grâce au prêche diffusé dans les hauts parleurs du village.

Mosquée

Chemin emprunté pour se rendre à la mosquée à l’aller, guidés par la voix de l’imam qui retentit dans les hauts parleurs, au retour nous passerons par le centre du village

Ensuite, nous avons fait la connaissance de Daniel Devot (en se rendant à sa Guesthouse), connu comme le loup blanc ! Daniel, enseignant à la retraite, a vécu jusque ces 40 ans dans une Longhouse le long du fleuve à Baku. La construction du barrage de Bakun les a contraint lui et sa famille à quitter leur terre ancestrale. Déracinées, les personnes âgées ont perdu tout repère contrairement aux plus jeunes qui étaient plutôt excités et attirés par la civilisation.

Nous demandons à Daniel de nous accompagner dans un village pour voir des Longhouses « traditionnelles », un bien grand mot aujourd’hui !

C’est à bord de sa pirogue et avec son fils en guise de capitaine que nous nous y rendons.

Nous l’attendons à l’embarcadère

Une habitante surveillant ses ouvriers épuisés sous la chaleur

Il choisit de nous emmener à Pangyang où il a ses habitudes, de la familles et même sa petite amie nous semble t-il, avec la quelle il a papoté une bonne demie heure ! Heureusement qu’elle est institutrice ce qui a permis aux  filles de s’amuser dans l’école pendant ce temps …

C’est jour de fête aujourd’hui pour les protestants, « le vendredi saint », du coup nous sommes invités chez des amis à Daniel à manger des spécialités dans une Longhouse.

Nous avons même eu le droit à un spectacle traditionnel, sans aucune contrepartie.

Intrigués par nos origines, les habitants ne cesseront de demander à Daniel d’où nous venons, il répètera sans cesse « arrrab, arrrab, arrrab… « . Pour beaucoup, ils n’avaient encore jamais rencontré de maghrébins.

A faire / A voir

* Découvrir des longhouses le long du fleuve (village de Long Amo, Sekapan Piit, Sekapan Panjang …)

* Se baigner dans un piscine naturelle avec cascade à 20 min de bateau + 10 minutes de marche

* Rencontrer des indigènes dans la jungle à 4,2 km (4h de marche aller/ retour). En revanche aucune assurance de les voir vu qu’ils partent à la chasse en journée. L’idée est d’arriver sur leur lieu de vie puis déposer des présents afin d’avertir de notre passage. J’étais très excitée par cette rencontre, mais mon mari plus terre à terre ne voulait pas infliger aux filles cette longue marche sous une chaleur et humidité insupportable.

Comment arriver à Belaga ?

Par bateau, Belaga / Kapit (ou l’inverse) _ Environ 5 heures, moins long lorsqu’on descend le fleuve (depuis Belaga le premier bateau part à 7h45).

En voiture comme nous, oblige à emprunter la seule piste de 38 kilomètres totalement défoncée. Et sans oublier la contrainte de devoir revenir sur ses pas pour reprendre son itinéraire.

Info trajet : 4 heures / AR uniquement pour la piste.

Où dormir ?

Le choix est plus que rudimentaire, il s’agit clairement d’une destination Backpacker !

Daniel Devot’s guesthouse est le moins pire, il ne faut vraiment pas être regardant.

On ne s’attendait pas au grand luxe mais là j’avoue on touche le fond. Daniel a beau être sympa, question hygiène il craint (c’est pas mieux à son étage !) la propreté des parties communes est catastrophique !!

Les chambres sont rudimentaires, un lit double + un lit simple et rien d’autre _ 50 Myr/Nuit.

Il est possible de loger dans des Longhouses (ne pas s’attendre à du traditionnel en 2018, à moins de marcher des heures dans la jungle), possibilité de passer par Daniel ou de jouer le Backpacker en se rendant directement dans un village.

Ou prendre son dîner ?

Dîner au food court « Shukri Corner » (qui ouvre que le soir), endroit le plus convivial qui propose un choix assez varié pour dîner après 19h _ juste en face de la Guesthouse Daniel’s Devot.

Village


Info trajet de Belaga à Bintulu _ 190 km_ 4h30 (dont 39 km de piste difficile) + de Bintulu à Sibu _ 210 km _ 3h30 = 8h de Belaga à Sibu

De Miri a Bintulu nous avions emprunté la route côtière bien plus agréable que la route principale qui traverse Sarawak en chantier et envahit par les poids lourds, pour le coup cette route est inintéressante.


Sibu

Grande ville à dominance chinoise, on se croirait d’ailleurs en Chine ! Sibu est une grande ville « étape » bruyante, polluée sans grand intérêt pour nous. Ceci dit notre curiosité est toujours aussi vive, nous y passerons donc une demie journée et une nuit pour la visiter.

Voici l’hôtesse d’accueil d’un restaurant, bon appétit bien sûr !

Pesar, un petit tour dans le plus grand marché de Malaisie. Impressionnant il y a de tout, des fruits, des jouets, des vêtements… toute la frénésie de la ville se passe autour de ce marché.

Sibu héritage museum est une bonne entrée en matière pour comprendre l’histoire de Sarawak et des différentes tribus indigènes à travers des maquettes et objets d’arts exposés _ Entrée libre

Week-end d’une grande fête chinoise, le temple « Tua Pek Kong » illuminé est joliment décoré.

Les filles observent le rituel avec grande attention : les visiteurs achètent leurs bâtons d’encens, suivent un parcours numéroté en déposant à chaque étape un bâton d’encens après avoir fait une prière.

Logement

Tanahmas hôtel, après 8h de route on voulait s’octroyer une pause bien méritée, la réalité sera tout autre ! C’est la loose totale, il affiche complet à cause du week-end de la fête chinoise.

Ce sera le même constat au Li Hua ou au luxueux Kingwood hôtel.

Par dépit nous finissons au Karawan hôtel, pas accueillant mais il fera l’affaire.

La chambre est assez propre et simple, par contre le lit d’appoint est un matelas à même le sol, looser jusqu’au bout!

Prix : chambre deluxe 115 myr (24€) +23myr (5€) le matelas d’appoint.


Info trajet de Sibu à Lubok Antu _ 3h  _ 220 km _ sur une route toujours en travaux

Sibu à  Batang ai  _ 4h30


Batang ai

Bienvenue chez le peuple le plus emblématique de l’île, les « Ibans », anciennement coupeurs de têtes. Réputés pour avoir été des guerriers et chasseurs redoutables, ces derniers connaissent parfaitement la jungle qui les entoure. On peut découvrir leurs traditions et leurs Longhouses dans de nombreux villages.

Pour ne rien changer à nos habitudes, nous nous aventurons sans guides, peut être à tort pour le coup là car il est difficile de se rendre par ses propres moyens dans un village reculé sans en prévenir son chef.

Arrivés dans la zone de restauration près du marché, nous demandons à notre voisin de table de nous indiquer une Longhouse Iban pour la nuit. Il nous communique une adresse accessible en voiture le long de la rivière Lemanak.

Adresse de notre longhouse : Batang lemanak, tr. Saint Sembah Ulu.

Où réserver ses visites avec guide ? Auprès de Borneo Adventure par exemple.

Chouchou prête main forte à cette adorable mamie qui lave, sèche et trie le poivre que son mari récupère dans la forêt de l’autre côté de la rivière.

Nous avons la chance de tomber sur une femme (Seina qui parle anglais). Venue voir sa mère pour le week-end qui nous aidera à communiquer. Nous lui demandons si nous pouvons rester pour la nuit. Elle demande à son frère, le chef de Longhouse, qui accepte (grâce à Seina qui s’est engagée à s’occuper de nous autrement il aurait refusé). Nous dormirons à même le sol au côté de sa maman.

Cuisine

L’ambiance dans la Longhouse qui accueille 26 familles (et donc 26 portes) est calme et paisible.

En fin de journée, les jeunes rentrent du travail (ils travaillent généralement dans les industries de fabrication d’huile de palme) et s’allongent sur le sol des parties communes pour se reposer.

D’autres vivent encore des denrées que leur offre la jungle non loin, en exploitant essentiellement le poivre.

Note _ Les filles s’amusent avec leurs nouveaux amis et jouent dans différentes maisons. Les parties communes se transforment en cour de récréation. Elles leur apprennent les règles du « Uno », qu’elles leur ont même offert avant de partir.

NB _ Parc national de Batang Ai, il faudra réserver via un tour opérateur ou au Aiman Batang Ai Resort.

Nous avons tenté de le visiter par nous même ce qui s’est s’avéré être une mission impossible vu que l’excursion est verrouillée par les tours opérateurs. Dernière tentative en nous rendant au Aiman Resort, qui nous font savoir que le bateau est complet !

Sri Aman

Un dernier arrêt avant d’arriver à Kuching. Petit tour au marché local pour acheter quelques fruits avant de se rendre au Fort d’Alice. Construit après la victoire de Charles Brooke, le deuxième Rajah de Sarawak qui est l’attraction incontournable de cette ville pittoresque.

 


Prochaine et dernière étape de notre Pekin Express _ KUCHING

Info trajet _ Sri Aman à Kuching _ 190km _ 3h


Kuching, dernière étape du road trip en famille (Part 2/2)

Notre périple périple touche à sa fin. Après 15 jours au Sultanat de Brunei suivi de la traversée de la région de Sarawak, ma petite tribu m’impose de ralentir le rythme.

Je reconnais que je suis une vraie pile électrique tant j’ai envie de tout découvrir ! Promis mes loulous, les 5 derniers jours seront sous le signe de la détente mais pas que, de belles découvertes nous attendent … Lire la Suite

Brunei Darussalam, « maison de paix » en arabe

A dire vrai, j’étais à mille lieux de situer ce petit Sultanat entravé entre la région de Sabah et Sarawak (parties malaises) sur l’île de Bornéo. Avant de m’intéresser à cet état, je visualisais Brunei du côté du Moyen Orient, sûrement parce qu’il s’agit d’une Pétro-Gazo Monarchie qui brasse des milliards.
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Escapade à Lisbonne et Sintra

Le rituel annuel sans les bambinos est enfin arrivé ! Merci à ma maman qui répond toujours présente pour garder nos princesses.
Cette petite escapade est une parenthèse qui nous permet de nous retrouver, une sorte « d’auto-récompense » !

Et cette année ce n’est pas un week-end de 2, ni 3 mais de 4 jours!
Cela va de soi,  plus les enfants grandissent plus la fatigue grandit, et par conséquent on a besoin de plus de repos.

Après Istanbul (l’an passé), l’heureuse élue cette année est… Lisbonnnnne !!!
Lorsque nous partons à deux nous favorisons des villes où il faut beaucoup marcher, ce qui serait trop fatigant avec les filles !

Et Lisbonne à la palme d’or de la destination « pieds en compotes en fin de journée », celle que l’on surnomme « la ville aux sept collines » nous a bien fait suer en ce début de mois de Décembre. Lire la Suite

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Le nom de cette ville est issu d’une triste légende que mon beau père, originaire de la région, narrait d’ailleurs à mon mari depuis tout petit.

 

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De Maumere à Labuan Bajo, l’île de Flores reste encore sauvage et authentique … A seulement 1 heure de vol de Bali, Flores se trouve encore à des kilomètres de son tourisme de masse.

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Week-end retrouvailles de 3 jours à Porto avec mes BFF (Best Friends Forever), dédicace à mes trois grandes amies. L’une d’entre elle habite Porto depuis 6 ans, nous avons donc la chance de profiter d’un super guide !
Au programme papotages, balades encore papotages dans cette ville si agréable …

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L’oubliée, la péninsule de Reykjanes

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