Jour 11, de Bali à Flores
Nous arrivons d’un périple de 10 jours sur l’île de Java que vous pouvez consulter sur le lien suivant: https://familybackpacker.com/a-propos/javaflores/
Pour ceux qui n’ont pas suivi notre début de voyage, nous avons eu le droit au parcours du combattant, environs 15 heures de trajet depuis l’île de Java, pour arriver à Bali à 4h du matin dans un petit hôtel se situant à 10 minutes de l’aéroport de Bali.
Bon reprenons notre story, à 4h du matin nous demandons à la réception de nous réserver un taxi pour 9h, eh oui, passage éclair à Bali qui nous sert juste de transit pour atteindre l’île de Flores.
Réveil prévu à 8h, il est 7h lorsque la gérante toque à notre porte. On se dit quelle indélicatesse de nous réveiller aussi tot. Nous ne prêtons pas attention et continuons à dormir.
Elle revient , 1h plus tard, en criant le taxi vous attend !!!! Panique à bord, on enfile une tenue en deux secondes rangeons rapidement nos bagages (que nous avions même pas eu le temps de déballer), on court vers la réception réglée la chambre avant de rejoindre le taxi.
Nous comprenons à cet instant que nous n’avions pas pris en compte l’1 heure de décalage entre Java et Bali !!!
10 minutes plus tard nous arrivons à l’aéroport.
11h25: Décollage (Compagnie Wings Air)

13h25 : Atterrissage
!!!!!Alerte arnaque!!!!!!!!!
L’aéroport est tout rikiki. Durant l’attente des bagages, un agent de sécurité nous propose un taxi. On lui demande le prix, il répond: « 150 000 Rp » on le remercie et nous nous écartons.
5 minutes plus tard, il revient et nous propose 100 000 Rp. Etonnant de voir un agent en uniforme jouer le marchand!! Pendant ce temps, une cohue de chauffeurs (visibles à travers les fenêtres vitrées) nous interpellent sauvagement. Pour éviter qu’ils nous sautent dessus à la sortie, nous optons pour le taxi de l’agent de sécurité. Ce dernier interpelle un chauffeur qui lui remet de l’argent. (les agents sont de mèches avec les chauffeurs).
* Petit conseil, favorisez un transport provenant de votre hébergement en le réservant avant votre arrivée.
Dans la voiture, le chauffeur est accompagné d’un homme qui essaye de nous vendre ses services, des excursions… tout le long du trajet!! Nous le remercions gentiment.
Nous nous dirigeons vers le « Sea world Club », nous n’avions pas de réservation.
A notre arrivée, la réceptionniste, nous regarde et nous dit: « S’il vous plait ne remontez jamais avec ces personnes »… En effet, ces 2 hommes avaient escroqués de nombreux touristes!!!
Passons, nous visitons une chambre familiale, face à la mer qui nous réjouit, petite négociation et l’affaire est conclue (45 eur/Par nuit, la chambre double+lit simple+petit dej+vue sur mer). Il y a des chambres un peu moins cher qui donne coté jardin.
Nous avions besoin de repos après une traversée très fatigante sur l’ile de Java.
Apres midi farniente bien mérité les pieds dans l’eau…

Le soir nous souhaitons sortir, la réception nous fait savoir que nous ne pouvons allez nulle part sans louer une voiture avec chauffeur (200 000 rp pour aller dîner faut pas réver). La seule solution qui s’offre à nous est la location d’un scooter.
La location de scooter est hors de prix (150 000 Rp/jour contre 70 000 Rp un peu partout en Indonésie), éloignés de tout, l’hôtel à le monopole. Pour la soirée nous le louerons 50 000 Rp,
Nous nous dirigeons vers le centre ville (c’est un bien grand mot), arrêt dans un petit warung tenu par des musulmans (ce qui est bien rare, l’ile est à plus de 90 % catholique).
Nous sommes le seuls clients. Le couple qui nous sert, très touchant, prend soin de nous, on se croirait presque à la maison. Leyna s’était endormie sur la route. Le couple nous propose de l’installer chez eux. La salle donnait sur leur maison familiale. Nous acceptons volontiers. La maman installe soigneusement un tapis puis nous allongeons Leyna à coté de son fils qui dormait également. Eya a préféré rester avec les filles le temps du dîner. Rencontre coup de coeur!.
De retour à l’hôtel un hôte nous attendait sur les escaliers

Une fois les présentations faites, place au doux dodo bercé par le bruit des vagues…
Jour 12, Flores, plage de Tanjung pantai
Aaaahhhh!!!! comme disent si bien les filles, enfin les vacances commencent.
9h : doux réveil bien mérité, on récupère tranquillement…
11h : Location d’un scooter. (disposition: Eya devant, Papa le conducteur suivi de Leyna calée avec maman à l’arrière).
On demande à la réception de nous indiquer une belle plage. Elle nous propose « Tanjung pantai »(=plage), à 30 minutes de route (enfin, d’après elle, la réalité en sera toute autre).
Direction Tanjung, sur la route nous croisons un défilé de scooters suivi de voitures, d’ambulances, le tout escorté par des policiers.
Notre curiosité nous pousse à les suivre, 1 km plus tard, tout le monde s’arrête et nous aussi.
On comprend très vite qu’il s’agit d’un enterrement. Nous marchons prés d’une bonne sœur et lui demandons si nous pouvons les suivre, elle nous répond: « oui bien sûr, sans aucun problème »
Les gens se dirigent vers la maison du défunt où aura lieu l’enterrement (sur l’île de Flores à dominance catholique, il est très courant d’enterrer les membres de la famille devant la maison familiale).
Une cérémonie a lieu, le prêtre fait des prières pendant que la famille pleure son défunt.
Arrive le moment fatidique, l’ensevelissement du cercueil dans le caveau. A ce moment, la famille crie.
A coté du cercueil, un homme dépose une imposante valise et 2 sacs. On nous a expliqué qu’il s’agissait d’une tradition pratiquée par certains catholiques de l’ile. Ses bagages contiennent des vêtements, des affaires personnelles, de la nourriture… qui accompagneront le défunt lors de son voyage vers une nouvelle vie.
Pour ceux qui le souhaitent voici la vidéo: http://file:///Users/AccroServices/Downloads/AF1QipOotSJ6Ezk_3jlPhHh0Gl-y6QcfTc0hrDRCV5gJ.html
Symboliquement, le prêtre jette du sable, ensuite chaque membre passe l’un après l’autre en déposant des fleurs sur le cercueil. Nous décidons de partir à ce moment…
Nous remontons sur le scooter direction Tanjung pantai, nous demandons à chaque fois notre chemin.
Surpris de voir 4 touristes sur un scooter, les locaux nous saluent tout au long…
Plus de 40 minutes de route qui traverse d’un coté la montagne, de l’autre la mer ou des villages…

Un petit arrêt pour grignoter un bon ananas sur la plage…
Nous apercevons Tanjung Pantai…
Point de repère, face à la plage, se trouve des marches qui mènent vers une croix dans les hauteurs qui surplombe la mer.
L’accès à la crique, se mérite, mais ça en vaut le détour!
Nous y sommes, seul au monde…
Petit cours écolo pour préserver la planète aux filles, ce n’est pas de trop, au vu de la grande négligence des locaux qui polluent énormément !!!!
Récolte sur 1m2
En repartant, nous rencontrons une famille de Bogor (ville au sud de Jakarta où se trouve un magnifique jardin réputé mondialement). Une petite photo souvenir qui nous mènera loin ensemble…
Nous faisons connaissance, quand soudain, une grosse pluie s ‘abat sur nous, la revoilà la grosse galère, au milieu de rien, pas d’abri, nous devons repartir en scooter. La gentille famille propose de raccompagner maman et les filles en mini bus (qui appartient au frère de la famille).
Pauvre papa, il rentrera seul en scooter sous la pluie… saison humide oblige (sur 7 jours à Maumere, ce sera le seul moment de pluie).
Sur la route nous discutons avec Ony, le papa qui parle anglais. Il nous raconte son histoire, natif de Flores, et donc Catholique, il partit un beau jour travailler à Bogor. Il rencontra sa ravissante femme Siri, musulmane de Java. Le mariage était impossible entre les deux religions. Après s’être converti à l’Islam, sa famille le renia. C’était le prix à payer par amour…
Lors de notre rencontre, cela faisait 15 ans qu’il n’avait plus vu sa famille, ni son île.
Trois jours auparavant, accompagné de sa femme et de sa fille Anida, il toqua à la porte de la maison familiale, sa mère ouvrit, et là, grand moment d’émotion, tout le monde se mit à pleurer… quelle touchante histoire!
Après ce doux récit, nous arrivons à notre hôtel…. Papa arriva 5 minutes plus tard trempé mais sain et sauf !!!
Le lendemain, la famille partait à la découverte du Kelimutu, nous nous joindrons à eux pour la visite…(nous partagerons tous les frais de transport).
Le Rdv est pris à 4h du matin devant notre hôtel…
Jour 13, KELIMUTU
Le Kelimutu est un volcan au centre de l’île de FLORES en Indonésie.
Keli mutu signifie « la montagne bouillonnante » en langue lio (parlée sur ses pentes)! Le volcan possède, dans ses cratères, trois lacs aux couleurs variées et changeantes (ils peuvent devenir rouges, noirs ou bleus):
- le Tiwu Ata Mbupu (« lac des gens âgés »), isolé des deux autres, et situé le plus à l’ouest, de couleur noire.
- le Tiwu Nuwa Muri Koo Fai (« lac des jeunes hommes et jeunes filles »), de couleur turquoise.
- le Tiwu Ata Polo (« lac ensorcelé » ou « enchanté »), séparé du précédent par une mince paroi, de couleur rouge-brun foncé.
Ces noms insolites viennent de croyances ancestrales, des habitants de cette région. Catholiques pour la plupart, ils conservent des croyances animistes selon lesquelles les âmes des morts trouvent ici leur dernière demeure.
4h du matin : Nous attendons la famille devant l’hôtel.. les filles finissent leur nuit
1h d’attente plus tard, toujours personne. Nous décidons de retourner nous coucher. 15 minutes plus tard, on est prévenu que le mini bus est là…. Oui oui 1h15 de retard.
Seul le frère d’Oni au volant est présent, il ne parle pas anglais, nous comprenons que nous allons récupérer la famille d’Oni.
20 minutes de route plus tard, le village de Nika, nous retrouvons la petite famille rencontrée la veille. Toujours plein de vie, Oni nous invite à la rencontre de sa famille (aucune allusion à son retard, on en fera autant IoI). Il est content de nous présenter sa maman, son cousin, sa sœur…
Il nous parle aussi de son père décédé, du bout du doigt il nous montre son tombeau, juste devant la maison.
6h15 : on est loin des 4h IoI, toute la famille (belle sœur, cousin, sœur, voisin…) dans le mini bus et c’est parti pour le Kelimutu
Partages, rigolades, découvertes dans le mini bus, resteront des moments mémorables.
Ah oui, le chauffeur avait une conduite de fou furieux, tellement il roulait vite (faut savoir que la route est fait que de lacets, qui monte dans les montagnes, puis redescend au niveau de la mer). Je ne vous raconte pas la famille d’Oni qui n’ont pas pour habitude de prendre la route. On retrouvait certaines têtes dans les sacs plastiques… je vous épargne les détails … désolée pour le côté peu glamour.
Les paysages magnifiques de montagnes luxuriantes, de la mer, de petits villages perchés…nous accompagneront tout au long…
8h45 : Arrivée au pied du Kelimutu
Nous ne payons pas l’entrée, ils nous font passer pour des membres de leur famille.
En marche à la découverte des 3 lacs, nous sommes accompagnés de petits singes pour le plus grand plaisir des filles…
Les lacs légendaires…
Chemin vers le point culminant qui donne une vue d’ensemble
Petite pause au sommet en chanson… MOMENT INOUBLIABLE
Cliquez: https://www.youtube.com/embed/7gQwWUeyKEA
Après cette belle chorale, nous redescendons tranquillement…
Au niveau du parking, un endroit est prévu pour pique niquer. La famille avait prévu le coup en ramenant de succulents petits plats préparés avec amour par la maman d’Oni. Au menu, poulet et du poisson accompagné de riz appelé « lapat » à Maumere, plus communément appelé sous le nom de « Tupa » en Indonésie. Il s’agit d’un riz parfumé avec un peu d’huile, cuit à la vapeur dans une feuille de coco… très pratique à transporter…
KOKA BEACH
Sur le retour, petit arrêt à Pantai Koka, très très belle plage que voici:
Un petit chemin de bambou vous permet d’avoir une très belle vue
Depuis Maumere suivre la route d’Ende pendant 45 minutes. Prévoyez le coup, il fait très chaud pas de vente de boissons fraîches!
Inconscients, les garçons feront le trajet sur le toit, sans aucun moyen de s’accrocher
Petite crevaison sur la route
VISITE D’UN PASUNG
Sur le retour nous parlons de pasung (cause qui nous tient à coeur), le conducteur nous fait savoir qu’un ami à lui est devenu pasung.
Nous lui demandons de nous y conduire. Le pasung se trouve dans leur village, à 5 minutes de leur maison. Nous sommes accueillis par la maman du pasung qui hésite longuement avant d’ouvrir ses portes.(ce que .nous comprenons très bien)
Nous decouvrons à l’arrière de la maison, Petrus, 34 ans, attaché à un tronc d’arbre depuis 10 ans.

La maman nous explique que son fils allait très bien. Petrus s’était rendu à Makassa (Sulawesi), à son retour, il était méconnaissable. Pétreux était très agressif et dangereux, il effrayait tous ceux qu’ils croisaient. Petrus est incontrôlable.
Avec l’aide des gens du village, Petrus est attaché à un tronc d’arbre, à cet instant, Petrus devient PASUNG.
Nous discutons avec la maman pour lui trouver une solution, à Maumere aucun endroit est prévu pour les pasungs homme (on y reviendra plus tard, il y a un accueil pour les pasungs femme). Nous lui proposons de prendre en charge le voyage jusque Java pour qu’il soit soigné dans un des deux centres de notre ami Dédé.
L’idée de ne plus voir son fils au quotidien lui paraît inconcevable.
Nous prenons les coordonnées du frère de Petrus, notre intermédiaire sera Betho le cousin d’Oni (qui parle anglais). Nous allons demander conseil à Dédé, pour aider ce jeune Petrus qui nous a beaucoup touché.
Avant de rentrer, le frère d’Oni, nous montre le centre de bonne soeur qui recueille des femmes en difficultés (une majorité sont des anciennes pasungs).
La nuit tombée, il est trop tard pour les visiter… Nous rentrons.
Nb: En règle générale, les voyageurs visitent le Kelimutu depuis le petit village de MONI qui se situe au pied du volcan Depuis Maumere, prendre la Transflores (nom de la route qui parcourt toute l’île, d’une extrémité à l’autre) en direction de la ville d’Ende, Il faut compter 3 heures de routes sinueuses.
Jour 14, Nouvel an au Sea World Club à FLORES
Aujourd’hui, on prendra le temps de flâner… enfin c’est ce qui est prévu au réveil…
Levé du soleil au Sea World club
Matinée: Snorkeling devant notre hôtel, sur la plage de Wai ara, quelques poissons se baladent mais rien d’extraordinaire…
Petite parenthèse: Nous avons oublié de vous parler d’une superbe rencontre, honte à nous!!!
Monica et Rolland, un couple d’allemand qui logera juste à côté de notre bungalow. Nous passerons de très beaux moments en leur compagnie, les filles les appelleront papi et mamie… c’est vous dire!!
Moment de partage entre notre chère Monica et EYA
Pour déjeuner nous sortirons de l’hôtel à la recherche du Lena House homestay, on avait lu tellement bien à propos de ce lieu de passage incontournable des « Back Packers ». Il se disait également que la cuisine y était succulente, occasion parfaite pour la tester…
Notre déplacement se fera en bemo, petit bus public qu’utilise les locaux pour se déplacer mais aussi pour transporter leurs courses ou encore leurs marchandises…

On pensait être proche du Lena house, pas du tout, il nous a fallu 20 bonnes minutes de route… à l’arrivée, le gérant nous dit: » je suis désolé, nous ne pouvons vous servir, nous sommes le 31 Janvier, ma femme prépare des gâteaux, le resto est fermé!!! » La loose, bon on aura vu l’endroit, bungalow assez rudimentaire, jolie plage, petit endroit au calme mais trop isolé pour nous. On se contentera du Sunrise bungalows juste à coté pour déjeuner. Plus d’une heure d’attente pour un mie goreng= nouilles, bon il a surement été fait avec amour vu que nous étions les seuls clients!
Il est 16h, nous décidons de nous rendre au centre d’accueil pour femmes.
Nous devons marcher sur le bord de route, pas de bémo à l’horizon (veille de nouvel an)…
Petite rencontre avec des jeunes filles, vêtues de leurs plus belles robes, se rendant à l’église de leur village pour assister à la messe du 31 (la majorité des habitants en feront de même).
Il nous restait des échantillons de parfum Yves rocher que nous leur avons offert…ça allait parfaitement avec l’occasion.
Une musique à fond retentit, au loin, nous lui faisons signe de s’arrêter et lui demandons de nous emmener à l’hôpital de Maumere. (C’était notre repère pour le centre qui se trouvait à 5 minutes à pied). Un peu paumé, on demande à droite à gauche, jusqu’au centre.
Une fois arrivée, un aide soignant nous ouvre les portes, essaye de comprendre notre visite avec un anglais approximatif. Il nous demande de revenir demain, car soeur Lucia qui gère le centre s’est rendu à la messe.
Nous rebroussons chemin, c’est la tombée de la nuit, aucun transport à l’horizon si ce n’est des ojek (taxi moto), avant d’opter pour ce choix nous marchons encore un peu.
Une jeune fille parlant anglais nous aide à trouver un transport, elle finit par négocier un bemo qui rentrait chez lui pour fêter le nouvel an. Sa condition est 100 000 rp, pris au dépourvu nous acceptons.
Arrivée au Sea World, nous découvrons le restaurant transformé en église…
Le père a invité tout le staff, leur famille, et les clients de l’hôtel à un buffet dînatoire suivi d’une fête pour célébrer la nouvelle année.
On n’appréciera pas une personne du staff qui nous dit: »vu que vous arrivez tard, il n’y a plus de place pour dîner à l’intérieur, on vous installera à l’extérieur… Certes nous sommes de confession musulmane, nous respectons toutes les religions, ce qui n’était pas son cas.
Un peu vexé tout de même, nous restons près de la plage avec un ami allemand athée qui n’était pas très à l’aise à l’intérieur. On lui explique naïvement qu’il n’y avait plus de place à l’intérieur, qu’il devra donc manger a l’extérieur (on pensait que le même traitement était valable pour tout le monde), outré, il nous dit qu’il y a de la place à l’intérieur. Monica et Rolland nous aperçoivent au loin et se joignent à nous. Petit à petit, nos amis allemands viennent les uns après les autres, puis nous confient que si nous ne rentrons pas manger avec eux, ils resteront manger à l’extérieur avec nous… leur solidarité était très touchante…
La personne du staff (gênée), vient chercher tout le monde pour dîner, Monica lui passe un savon au passage, et chamboule la disposition des tables pour nous placer à ses côtés…
Cette parenthèse fermée, place à la fête avec des chants et danses traditionnelles…

Nous ne resterons pas longtemps, Leyna est fiévreuse… nous rentrons au dodo.
Jour 15, Visite d’un centre de femmes en difficulté
Au vu de la difficulté de la veille pour se déplacer, nous avons opté pour la location d’une voiture avec chauffeur pour nos visites de la journée. (45 euros= prix excessif = prix de l’hôtel)
9h : Retour au centre d’accueil pour femmes à la rencontre de Sœur Lucia

Le chauffeur connaît bien le centre, il nous explique que l’hôtel Sea World Club l’envoie une fois par mois apporter des dons. Belle coïncidence!!!!
Sœur Lucia en charge du centre, nous explique que le centre accueille 90 patientes + 5 enfants, encadrés par 13 nurses et 3 psychologues.
Le centre est financé uniquement par les dons (argents, nourritures, vêtements…)
Nous visitons le centre, malheureusement nous n’avons pas pu échanger avec les patientes, nous avons senti Sœur Lucia un peu sur la réserve ou peut être juste protectrice … ce que nous comprenons et respectons parfaitement.
Les femmes nous interpellent, veulent nous toucher, un moment toujours très émouvant pour nous et surtout très triste…
Nous lui parlons de Petrus, rencontré l’avant veille, en espérant lui trouver une solution. Malheureusement, Soeur Lucia nous fait savoir que faute de moyens financiers, ils ne peuvent avoir d’autres locaux leur permettant d’accueillir des hommes…
Au milieu de la cour se trouve un petit garçon assit par terre, il se prénomme Noventus, agé de 4 ans, son histoire est atroce, né handicapé, sa maman l’a abandonné devant la porte du centre…
NOVENTUS

Nous aimerions l’aider, mais comment ???? On ne sait pas encore, nous allons nous rapprocher d’associations qui viennent en aide aux enfants handicapés, notre rêve serait celui de trouver un médecin qui voudrait bien l’opérer si cela est faisable…
Si toutefois, vous avez des idées pour aider le tendre et attachant Noventus, n’hésitez pas à nous contacter….
SIKKA, village de tisserands
A 27 kilomètres de Maumère se trouve le village de Sikka, une belle route nous y emmène, après avoir longé une très longue plage de sable noire.
A l’entrée du village une belle église construite en 1899 par des portugais
Petit clin d’oeil à mes amis de Porto 🙂
Ses murs intérieurs sont joliment décorés avec des motifs ikat locales
A la fin de la visite, nous sommes invités à faire un don, en indiquant notre pays d’origine dans le registre mis à notre disposition.
Le village de Sikka avec son agréable vue sur la mer
Petit cache cache dans la maison traditionnelle inhabitée
Sikka Village a été, et est encore, un des centres de tissage les plus importants et les plus célèbres de l’Est Flores. Soyez prêts` à être assiégée par les femmes qui, bien sûr, souhaitent vous vendre un morceau de leur art. Les visiteurs de Sikka ont également la possibilité de voir, en s’arrangeant au préalable et moyennant finances, les étapes complètes de tissage ikat, y compris la teinture des fils avec des couleurs naturelles.
Nous nous y sommes rendus le 1er janvier, le village était donc très calme, ce qui nous arrangeait bien, l’authenticité restait notre maître mot.. à croire que nous avions été entendu, car en nous promenant sous un soleil de plomb, une gentille dame nous a fait signe qu’il fait très chaud pour les petites et nous invite à la suivre…
Nous nous retrouvons, chez son neveu, un professeur d’anglais, famille très gentille…
Elle nous propose une démonstration de tissage a base de fil de coco
Apres ce beau moment partagé, nous repartons à la découverte d’un nouveau village…
WURING, village de pêcheur musulman
Le village de Wuring se trouve sur la route principale à 4 km à l’Ouest de Maumere
Petit port à l’entrée du village
Maisons sur pilotis
Deux petits garçons trop mignons qui s’amusent
Les habitants n’ont pas été épargné par le tsunami de 1992 qui a dévasté le village en emportant plus de 1000 âmes sur son passage… Le village semble très pauvre…
Papa essaye d’attraper une chèvre désespérément…
Les habitants musulmans du village de Wuring ne sont pas originaires de Flores, ils viennent essentiellement de Sulawesi (anciennement les îles Célèbes), pour fuir la guerre qui les opposent aux chrétiens. Ils se sont réfugiés à Maumère il y a de nombreuses années pour retrouver une vie plus sereine…
NAGA HALE, village musulman producteur de sel
Le village de Naga Hale se trouve à environ 23 km de Maumere en direction de Larentika
A l’arrivée du village, nous sommes accueillis par une fumée et une odeur asphyxiante du bois qui brûle pour la fabrication de sel…
Après la récolte, le sel est bouilli jusqu’à évaporation de l’eau…
Puis filtré…
séché…
et enfin, mis en sac pour la vente
Belle rencontre avec une famille réunie au bord de mer
Et pour finir notre visite en beauté…
Ce visage poignant est celui d’une femme qui se trouvait dans le stand des fabricants de sel qui était intriguée par notre venue, un regard échangé, s’en suit un éclat de rire pour finir par une belle accolade, pas besoin de mots pour que les émotions passent…
Jour 16, Snorkeling à Pulau Babi et Pangabatan
Réveil matinal pour une sortie snorkeling, organisée par l’hôtel, rdv à 8h juste devant notre chambre, ce qui est top niveau point de départ!
Le temps que la petite famille emerge, je profite de la vue comme tous les matins… Ce matin, le paysage est encore plus beau, avec cette petite famille qui se prépare à aller en mer pécher du poisson frais…
J’ai pris plaisir à les aider à démêler le filet de pêche, avant de voir les enfants s’en aller courageusement sans leur maman…
Après cette jolie rencontre, nous retrouvons notre yacht
Le trajet est assez long et surtout très bruyant, attention le bruit du moteur est assourdissant. On aperçoit au loin des villages de pecheurs sur des iles très isolées…
Pendant les deux heures de trajet nous étions accompagnés de poissons volants, juste pour info il m’a fallu au moins 50 tentatives avant d’obtenir ce petit point noir volant IoI
1er stop: Pulau babi
L’eau transparente nous permet de contempler les coraux presque intacts…
2 ème stop: Pause déjeuner sur le bateau avec vue à couper le souffle
3 ème stop: La magnifique ile de Pangabatan
Rencontre avec Nemo, et pleins d’autres petits copains de nages, mais le plus époustouflant ce sont les coraux d’une beauté mémorable, des étoiles de mer, un vrai aquarium géant…
Il est temps de rentrer au bercail…
Les filles n’ont pas trop profité de ses beaux paysages, car elles étaient un peu fiévreuses, par sécurité, on a préféré les laisser se reposer dans le bateau…
Info pratique
300 000 Rp/Pers, nous avons négocié la gratuité pour les filles. Le prix comprend le transport, la location du materiel (masque, tuba et palme), le repas du midi et un guide, très sympa au passage
Moteur bruyant: Prévoir des boules quies
Grosse chaleur: Casquette, chapeau, crème de protection, eau, un change (pour éviter d’être mouillé pendant deux heures de bateau)
Jour 17, Vol pour Labuan Bajo
Après une longue réflexion, nous décidons de changer notre itinéraire, initialement il était prévu de traverser toute l’île de Flores d’une extrémité à l’autre soit de Maumere à Labuan Bajo.
Cependant, après une traversée assez fatigante sur l’Ile de Java et malgré les 6 jours à Maumere qui ont permis aux filles de récupérer un peu, Eya a perdu beaucoup de poids, on se voyait donc pas réitérer une autre traversée épuisante.
Sachant que nous avions pu visiter le Kelimutu depuis Maumere (l’immanquable de Flores) qui est normalement une des principale étape de la traversée, c’était sans regret.
A coté de cela nous ne pouvions pas venir jusqu’à Flores sans voir les dragons de Komodo…
Du coup, après avoir étudié les différentes alternatives, nous avons opté pour un vol direct jusqu’à Labuan Bajo. Pour ce faire il faut se rendre à En de, ville se situant à 4 heures de route de Maumere.
Pour une question de facilité et de confort nous ferons appel au même chauffeur, celui de l’hôtel.
09h: Départ pour Ende à 37 km (vous me direz: »seulement!! » mais à Flores c’est l’équivalent de 370 Km sur nos autoroutes françaises).
Les paysages à l’état brut sont magnifiques, un bon moment si on a pas le mal de voiture car ça descend puis ça remonte, ça descend puis remonte et ainsi de suite…pendant 4 heures.
Le long des routes des rencontres insolites de petites bêtes qui broutent l’herbe
11h45: Petite pause dans le village de Moni, pour se rafraichir au bord d’une cascade
Dans le haut du village en face du Rainbow Café
On traverse la route puis un petit chemin mène à la cascade
La cascade
Des villageois qui lavent leur linge
13h: Arrivée à Ende, nous prenons le temps de manger avec notre chauffeur juste à 100m de l’aéroport dans un petit « padang » délicieux (fast food indonésien)
14h00: Enregistrement de nos bagages, l’aéroport est microscopique mais efficace en moins de 5 minutes on était déjà dans la salle d’attente.
15h15 décollage
16h00: Arrivée à Labuan Bajo, nous avions reservé sur booking.com le « Puri sari hôtel » qui proposait un transfert gratuit depuis l’aéroport.
16h20: Installation dans la chambre puis les filles s’empressent de sauter dans la piscine
l’hôtel ayant accès à la mer, on peut profiter du coucher de soleil
Pour finir la journée nous irons diner au centre ville dans un restaurant italien le « Made in Italy » qui est juste S.U.C.C.U.L.E.N.T…
Info pratique:
Réservation du vol sur le site comparateur :https://www.tiket2.com/en
La compagnie Garuda Indonesia offrait le meilleur prix et surtout horaire (15h le décollage, ce qui nous laissait le temps de venir depuis Maumere)
L’aéroport de Maumere ne propose pas de vol direct pour Labuan Bajo.
Puri Sari beach hotel: 600 000 RP la chambre, petit dej compris, piscine, navette gratuite à la demande (très pratique), en bord de mer (pas pour baignade, un peu sale), belle prestation.
Si vous optez pour la traversée de l’île de Flores, vous pouvez loger dans le village de Moni afin d’explorer le Kelimutu aux aurores, vous pouvez retrouver nos photos en cliquant sur le lien suivant https://familybackpacker.com/2015/12/30/jour-13-ile-de-flores-_-kelimutu-koka-beach/
Restaurant Made in Italy sera notre cantine, content de retrouver un peu d’occident dans nos assiettes mais qui a un coût un peu élevé.