Road trip à Sarawak sur l’île de Bornéo (Part 1/2)

On the road again pour notre « Pékin Express » dans la région de Sarawak et sans feuille de route !

Le principe est toujours le même, rouler en toute liberté au gré de nos envies au plus près des locaux …

Pour vous situer ; Borneo est la 4ème plus grande île au monde avec la particularité d’accueillir 3 pays :

*La Malaisie avec Sabah au Nord et Sarawak à l’Ouest

*L’Indonésie avec la région de Kalimantan qui occupe plus des 2/3 du territoire

*Le Sultanat de Brunei, tout petit pays enclavé entre Sabah et Sarawak visité en première partie de voyage.

Apres avoir longé la côte depuis le Sultanat de Brunei, l’idée de cette deuxième partie de voyage est de traverser et découvrir le coeur de Sarawak.

Un free style total, toujours en quête d’un peu plus d’aventure.

Notre choix s’est porté sur Sarawak pour la richesse de sa faune et sa flore unique au monde.

On s’attendait à voir énormément d’animaux ce qui ne fut malheureusement pas le cas, malgré les nombreux parcs nationaux visités ! Laissés à la vie sauvage et préservés, ces derniers sortent principalement une fois la nuit tombée.

Miri et sa région

Nous avons atterri à Miri depuis l’aéroport de Kuala Lumpur où nous avons loué une voiture.

Deuxième ville de Sarawak, après Kuching, Miri est une ville riche grâce à l’or noir qui coule à flot dans ses profondeurs.

On retrouve d’ailleurs le premier puits de pétrole de Malaisie sur les hauteurs de la ville à « Canada Hill ».

En soi, la ville n’a pas grand intérêt et reste étape pour les visiteurs venant de Sabah vers Kuching ou encore pour ceux qui s’envolent pour « Gunung Mulu Park » (30 minutes de vol).

Arrivés en fin de journée nous sortons dîner au marché de Besakas (ouvert uniquement les vendredis et samedis soir) pour goûter aux spécialités locales. Ne pouvant manger sur place, nous prendrons à emporter pour nous poser sur les hauteurs à « Canada Hill » avec vue sur la ville.

Miri marché.jpgBesakas Market

A voir / A faire 

*Canada hill (le premier puits de pétrole de Malaisie)

*Marché de Besakas (Vendredi/Samedi soir)

*Temple San Ching Tian

*Tusan beach

*Lambir hills

Logement 

Dinasty hôtel, 32€ la chambre double + 9€ lit d’appoint sans petit-déjeuner, un bon rapport qualité-prix pour un moyen/haut de gamme.

La majorité des hôtels se trouvent dans un périmètre restreint du centre ville.

Tusan beach

La plage est connue pour son rocher autour duquel apparaît une couleur bleue fluorescente une fois la nuit tombée. En journée, ce bleu disparaît pour un marron, couleur de la mer de Chine, ce n’est pas le genre de plage qui fait rêver !

Ceci dit, il nous en faut bien plus pour nous rebuter, après notre randonnée éreintante dans le Parc de Lambir Hills, rien de mieux qu’une bonne baignade pour se rafraîchir.

S’y rendre : Excentrée du centre ville, elle se trouve à 40 km de Miri en direction de Bintulu par la côte.

Logement : Sur la route nous avons repéré le river cottage à 10 km de Tusan Cliff beach, ou revenir sur Miri pour un plus large choix.

Tusan beach 2Tusan Cliff Beach

Lambir Hills Park

Nous nous trouvons dans un eco-système forestier des plus diversifiés au monde. Plus de 200 oiseaux vivent dans le parc ainsi que des gibbons, de nombreux singes, des cerfs, des écureuils volants …

Nous n’avons malheureusement rencontré aucun de ces animaux bien éparpillés dans cette forêt de 6952 hectares.

La principale attraction de Lambir Hills est « Latak Waterfall » (cascade + piscine naturelle) qui est facile d’accès à seulement 1 kilomètre (20 minutes de marche).

Nous avions prévu de quoi pique-niquer et se baigner. En semaine il n’y a pas foule contrairement au week-end où les locaux viennent s’y rafraîchir.

Lambir Hills 5

On reprend le trek pour 3h de marche. Erreur de parcours en allant au point n°5, ce qui a rallongé l’itinéraire et énormément fatigué les filles.

Le pire dans tout ça, c’est que le point n°5 est sans aucun intérêt, la cascade e st petite et à peine visible à cause des troncs d’arbres qui bloquent le passage.

Lambir Hills 21.jpgCri de désespoir de Loulou

Avis des filles : Le trek était trop long et fatiguant (le point n°5 nous a coûté en énergie), sans parler de l’humidité qui est épuisante.

S’y rendre : En voiture 30 Km au Sud de Miri

Prix de l’entrée : 20 Myr/ Adulte _ 7 Myr/enfant à partir de 6 ans

Niveau de la randonnée : Facile jusque Latak Waterfall

Logement : Des chalets se trouvent dans le parc _ Borneo tropical Rainforest Resort (à 6 km de l’entrée) OU revenir à Miri pour un plus grand choix d’hôtels via agoda.com

Niah national park

Je vous avais prévenu ce sera la tournée des parcs nationaux mais à chacun sa particularité !

Niah, cache une impressionnante grotte datant de 40 000 ans abritant de nombreuses chauves souris.

A notre arrivée, direction la cafétéria pour la gamelle du déjeuner. Au menu :  fried noodles à emporter préparées par une charmante famille qui habite sur place.

Parés pour le trek, en marche pour les 3 kilomètres qui mènent à la grotte qui s’apparentent à une balade du dimanche. Le chemin est en dur, relié par des passerelles en bois. C’est en compagnie de milles pattes, de lézards et au son de cris d’insectes que nous avançons.

Pas de difficultés particulières avec enfants si ce n’est que ça glisse par endroit.

Niah 2

Nous avons exploré la grotte de plus de 2 km de long. Le dernier passage qui mène aux peintures (pas très visibles) est effrayant, on passe à moins d’un mètre des chauves souris qui se mettent à voler, grrrrr, digne d’un film d’horreur pour les filles.

Niah 4

Niah 7

Niah 9

Niah 5Note _ Les chauves souris partagent leur grotte avec les « Swiftlets », des oiseaux dont la particularité est de faire des nids qui sont revendus pour la consommation (18 000 Kilos par/ an), les chinois raffolent de ce plat !

Distance _ 8 km (aller retour ) jusqu’à la painted cave.

Niveau : Facile mais peut être long pour des enfants en bas âges à cause de l’humidité.

Prix : 20 Myr/ Adulte et 7 Myr / A partir de 6 ans + 1 Myr  la traversée par Pers/Trajet

A noter: Ne pas oublier la lampe torche

S’y rendre : A mi chemin entre Miri (96 km et 85 km par la route secondaire qui longe la mer, celle empruntée) et Bintulu (118 km).

Nb : Si nous avions pu aller Gunung Mulu nous n’aurions pas visité Niah qui ferait doublon


Info trajet de Niah à Bintulu _ 135 km _ 2h via la route côtière (plus courte que la route principale).


Bintulu

Un peu dans le même esprit que Miri, Bintulu est une région pétrolifère pas très attrayante. L’intérêt principal de notre venue est le Parc National de Similajau qui se trouve à 25 km, Bintulu sera donc notre point de chute.

Nous y resterons une demi journée, pause déjeuner au Nasi Kandar Corner non loin du temple pour finir à Tanjung Pantai Batu.

Bintulu plage 2Tanjung Pantai Batu

Bintulu 3

Tua Pek Kong Temple

Logement :

Nous avons visité 3 hôtels malgré nous :

Le premier _  Imperial hotel, réservé pour deux nuits afin que les filles se reposent dans la piscine, alors, comment dire, on a détesté ! L’appartement est certes spacieux mais pas accueillant, un gros chantier bruyant encore actif à 20h30 qui sera la cause de notre départ et qui fera l’objet d’une recclamation auprès d’Agoda

Le deuxième _ Nu Hotel : Flambant neuf, les chambres sont propres, on apprécie la douche à l’italienne et le petit déjeuner. Nous n’y resterons pas car la piscine est fermée pour nettoyage _ 40€/Chambre

Le troisième – Parkcity Hotel, fraîchement restauré, il remplit le contrat avec sa piscine, propreté des chambres, gentillesse du personnel pour un prix correct 37€ / Chambre triple avec petit déjeuner.


Info trajet de Bintulu à Similajau Park _ 25 kilomètres


Bintulu restoUne petite parenthèse _ A mi-chemin entre Bintulu et Similajau le « Sape cafe & Lounge » (attenant au At home boutique hôtel) dénote avec son style moderne industriel _ 16 myr/Petit dej (3,6€) très complet et délicieux.

Similajau National Park

Avec ses 40 kilomètres de plages de sable doré sur la Mer de Chine, Similajau National Parc n’est pas très fréquenté et à tord. Est-ce que la présence des plus grands crocodiles d’estuaire au monde ferait peur??

Une fois au parc, nous choisissons l’itinéraire avec l’aide du personnel qui nous présente les différentes plages accessibles sur une tablette.

Nous portons notre choix sur Turtle Beach 2 (12km Aller/retour), l’idée est de partir en bateau puis de revenir en trek pour les 6 km retour. Pas de bol le bateau du parc est en panne et parcourir 12 km ne sont même pas envisageables ou même pensables pour les filles !!

Nous nous rabattons sur la plage la plus proche qui se trouve pas très loin (2,6 km aller/retour).

Et c’est sans regret car pour peu d’effort (40 min/aller) une grande récompense nous y attend, la plage est rien que pour nous !

Similajau 4

Les filles guettant les crocodiles au dodo…

Similajau 5En chemin vers la première plage non indiquée, c’est au son des vagues que nous nous guiderons…

Similajau 9Dire que nous sommes seuls au monde dans cette plage sauvage…

Similajau 8Note : Le personnel nous avait indiqué que la baignade n’était pas possible à cause des crocodiles, par conséquent nous avons laissé les maillots de bain dans la voiture. Mais une fois sur place et seuls au monde l’appel de l’eau a été plus fort, ni une ni deux tous à la mer … tout en gardant un oeil sur les éventuels prédateurs !

Logement: Possibilité de loger dans les chalets du parc en face de la plage, attention à bien réserver à l’avance.

Activité : Sortie nocturne pour observer les crocodiles _ à réserver à l’accueil ou par téléphone.


Info trajet de Bintulu à Sungai Asap  _ 180 km 


Sungai Asap / Belaga

Grande hésitation pour aller à Belaga car nous n’avons trouvé aucune info sur internet disant que la route était praticable en berline. Seuls les 4X4 ou le bateau (depuis Kelapit) permettent de s’y rendre.

L’adrénaline de l’aventure l’emporte toujours, on décide de le tenter en berline et sans guide.

Quelle idée !!! Nous avons sous estimé le temps de trajet. En quittant Bintulu à 15h, il était impossible d’arriver à Belaga avant la tombée de la nuit. Les 150 premiers kilomètres se font pas trop mal, quelques trous à éviter, des petites bosses, on roule en moyenne à 60 km/h.

Les paysages sont quasi identiques, un tracé au milieu de la forêt enfin, ce qu’il en reste, vu de la déforestation massive au profit des plantations de palmiers d’huile.

Les défilés de camions transportant les troncs d’arbres nous attristent profondément. Une face cachée de la Malaisie qu’on se garde bien de montrer aux touristes …

Note de National Geographic _ « Les anciennes forêts tropicales se sont transformées en un paysage aride de plantations de palmiers à huile et de routes d’accès à Sarawak, l’un des deux États de l’île malaisienne de Bornéo. Plus de 90 % de la forêt de Bornéo a été détruite. »

On s’engage sur la fameuse piste de 38 kilomètres où on lisait que seuls les 4X4 pouvaient passer. Au bout de 100 mètres, on comprend rapidement qu’il est imprudent de s’engager plus loin sur cette piste défoncée à la tombée de la nuit. Nous rebroussons chemin et revenons sur nos pas jusqu’à la ville de Sungai Asap pour essayer de trouver une Longhouse pour passer la nuit.

Quelques mots sur les Longhouses : ce sont de longues maisons sur pilotis initialement construites en bois. Elles abritent en moyenne une vingtaine de familles, soit une centaine de personnes.

Il est possible de l’étendre au fur et à mesure que la famille s’agrandit. Les parties communes permettent de partager des activités ou de célébrer des fêtes. Les Longhouses sont généralement situées non loin d’une rivière et d’une forêt ce qui facilitaient l’accès aux vivres grâce à la pêche et la chasse.

Malheureusement, ces habitats de plus en plus accessibles, perdent de leurs traditions au fur et à mesure que les routes et les ponts se construisent.

De nombreuses Longhouses ont même été détruites pour laisser place à des barrages hydroélectriques ou à des plantations de palmiers d’huile.

2eme partie Belaga longhouse 3                                                               Village Sungai Asap _ Longhouse du Block B

Arrivés à Sungai Asap, nous suivons le panneau « homestay », qui nous mène à une Longhouse.

L’hôte entend notre voiture et sort. Nous lui crions; « homestay, homestay??, elle a dû nous prendre pour des dingues !

D’un air étonnée, elle nous fait signe de la tête que oui se demandant : mais d’où viennent ces étrangers avec enfants à cette heure-ci???

L’atmosphère y est assez étrange, outre la barrière de la langue, nous les trouvons peu accueillants. L’hôte nous montre notre chambre, rudimentaire mais propre avec 3 lits.

Nous avions diné au préalable, il nous fallait donc juste prendre une douche. Nous sommes gênés et gênants car la douche se trouve près de la pièce principale où une partie de la famille s’apprête à dormir. On se fait le plus discret possible.

Le lendemain, nous ressentons la même atmosphère en nous promenant dans le village, un climat mêlé d’intrigue et de méfiance.

Seule une vieille dame nu pieds et tatouée sur tout l’avant bras et les pieds s’approche des filles pour leur prendre la main et y déposer un tendre baiser. Pas besoin de parler la même langue pour ressentir son émotion.

2eme partie Belaga longhouse 4

Les alentours de la longhouse

Diné et petit déjeuné au Sopn Cafe e Kantin (à 1 km environ de Longhouse en face de l’école) avec les meilleurs « rotti canai » mangés en Malaisie, ça ressemble à nos crêpes marocaines, « les mélouis ».

2eme partie Belaga longhouse 14Rotti canai, un délice !


Info trajet de Sungai Asap à Belaga _ 94 km dont 56km (45minutes) jusque le début de la piste puis 38km en 2h sur une piste K.A.O.T.I.Q.U.E


Belaga

Située sur les hauteurs du fleuve « Rajang », le plus long de Malaisie avec ces 563 kilomètres, nous sommes au coeur de la règion de Sarawak. Belaga est la ville principale de ravitaillement des villages aux alentours.

Il n’y a pas grand chose à y faire, l’intérêt principal est de se rendre dans les rivières voisines à la rencontre des maisons longues d’Orang Ulu, des indigènes principalement Kayan et Kenyah.

Arrivée au centre ville sur les coups de 12h. N’ayant plus la notion de temps nous savons que nous sommes vendredi (jour de prière pour les musulmans) grâce au prêche diffusé dans les hauts parleurs du village.

Mosquée

Chemin emprunté pour se rendre à la mosquée à l’aller, guidés par la voix de l’imam qui retentit dans les hauts parleurs, au retour nous passerons par le centre du village

Ensuite, nous avons fait la connaissance de Daniel Devot (en se rendant à sa Guesthouse), connu comme le loup blanc ! Daniel, enseignant à la retraite, a vécu jusque ces 40 ans dans une Longhouse le long du fleuve à Baku. La construction du barrage de Bakun les a contraint lui et sa famille à quitter leur terre ancestrale. Déracinées, les personnes âgées ont perdu tout repère contrairement aux plus jeunes qui étaient plutôt excités et attirés par la civilisation.

Nous demandons à Daniel de nous accompagner dans un village pour voir des Longhouses « traditionnelles », un bien grand mot aujourd’hui !

C’est à bord de sa pirogue et avec son fils en guise de capitaine que nous nous y rendons.

Nous l’attendons à l’embarcadère

Une habitante surveillant ses ouvriers épuisés sous la chaleur

Il choisit de nous emmener à Pangyang où il a ses habitudes, de la familles et même sa petite amie nous semble t-il, avec la quelle il a papoté une bonne demie heure ! Heureusement qu’elle est institutrice ce qui a permis aux  filles de s’amuser dans l’école pendant ce temps …

C’est jour de fête aujourd’hui pour les protestants, « le vendredi saint », du coup nous sommes invités chez des amis à Daniel à manger des spécialités dans une Longhouse.

Nous avons même eu le droit à un spectacle traditionnel, sans aucune contrepartie.

Intrigués par nos origines, les habitants ne cesseront de demander à Daniel d’où nous venons, il répètera sans cesse « arrrab, arrrab, arrrab… « . Pour beaucoup, ils n’avaient encore jamais rencontré de maghrébins.

A faire / A voir

* Découvrir des longhouses le long du fleuve (village de Long Amo, Sekapan Piit, Sekapan Panjang …)

* Se baigner dans un piscine naturelle avec cascade à 20 min de bateau + 10 minutes de marche

* Rencontrer des indigènes dans la jungle à 4,2 km (4h de marche aller/ retour). En revanche aucune assurance de les voir vu qu’ils partent à la chasse en journée. L’idée est d’arriver sur leur lieu de vie puis déposer des présents afin d’avertir de notre passage. J’étais très excitée par cette rencontre, mais mon mari plus terre à terre ne voulait pas infliger aux filles cette longue marche sous une chaleur et humidité insupportable.

Comment arriver à Belaga ?

Par bateau, Belaga / Kapit (ou l’inverse) _ Environ 5 heures, moins long lorsqu’on descend le fleuve (depuis Belaga le premier bateau part à 7h45).

En voiture comme nous, oblige à emprunter la seule piste de 38 kilomètres totalement défoncée. Et sans oublier la contrainte de devoir revenir sur ses pas pour reprendre son itinéraire.

Info trajet : 4 heures / AR uniquement pour la piste.

Où dormir ?

Le choix est plus que rudimentaire, il s’agit clairement d’une destination Backpacker !

Daniel Devot’s guesthouse est le moins pire, il ne faut vraiment pas être regardant.

On ne s’attendait pas au grand luxe mais là j’avoue on touche le fond. Daniel a beau être sympa, question hygiène il craint (c’est pas mieux à son étage !) la propreté des parties communes est catastrophique !!

Les chambres sont rudimentaires, un lit double + un lit simple et rien d’autre _ 50 Myr/Nuit.

Il est possible de loger dans des Longhouses (ne pas s’attendre à du traditionnel en 2018, à moins de marcher des heures dans la jungle), possibilité de passer par Daniel ou de jouer le Backpacker en se rendant directement dans un village.

Ou prendre son dîner ?

Dîner au food court « Shukri Corner » (qui ouvre que le soir), endroit le plus convivial qui propose un choix assez varié pour dîner après 19h _ juste en face de la Guesthouse Daniel’s Devot.

Village


Info trajet de Belaga à Bintulu _ 190 km_ 4h30 (dont 39 km de piste difficile) + de Bintulu à Sibu _ 210 km _ 3h30 = 8h de Belaga à Sibu

De Miri a Bintulu nous avions emprunté la route côtière bien plus agréable que la route principale qui traverse Sarawak en chantier et envahit par les poids lourds, pour le coup cette route est inintéressante.


Sibu

Grande ville à dominance chinoise, on se croirait d’ailleurs en Chine ! Sibu est une grande ville « étape » bruyante, polluée sans grand intérêt pour nous. Ceci dit notre curiosité est toujours aussi vive, nous y passerons donc une demie journée et une nuit pour la visiter.

Voici l’hôtesse d’accueil d’un restaurant, bon appétit bien sûr !

Pesar, un petit tour dans le plus grand marché de Malaisie. Impressionnant il y a de tout, des fruits, des jouets, des vêtements… toute la frénésie de la ville se passe autour de ce marché.

Sibu héritage museum est une bonne entrée en matière pour comprendre l’histoire de Sarawak et des différentes tribus indigènes à travers des maquettes et objets d’arts exposés _ Entrée libre

Week-end d’une grande fête chinoise, le temple « Tua Pek Kong » illuminé est joliment décoré.

Les filles observent le rituel avec grande attention : les visiteurs achètent leurs bâtons d’encens, suivent un parcours numéroté en déposant à chaque étape un bâton d’encens après avoir fait une prière.

Logement

Tanahmas hôtel, après 8h de route on voulait s’octroyer une pause bien méritée, la réalité sera tout autre ! C’est la loose totale, il affiche complet à cause du week-end de la fête chinoise.

Ce sera le même constat au Li Hua ou au luxueux Kingwood hôtel.

Par dépit nous finissons au Karawan hôtel, pas accueillant mais il fera l’affaire.

La chambre est assez propre et simple, par contre le lit d’appoint est un matelas à même le sol, looser jusqu’au bout!

Prix : chambre deluxe 115 myr (24€) +23myr (5€) le matelas d’appoint.


Info trajet de Sibu à Lubok Antu _ 3h  _ 220 km _ sur une route toujours en travaux

Sibu à  Batang ai  _ 4h30


Batang ai

Bienvenue chez le peuple le plus emblématique de l’île, les « Ibans », anciennement coupeurs de têtes. Réputés pour avoir été des guerriers et chasseurs redoutables, ces derniers connaissent parfaitement la jungle qui les entoure. On peut découvrir leurs traditions et leurs Longhouses dans de nombreux villages.

Pour ne rien changer à nos habitudes, nous nous aventurons sans guides, peut être à tort pour le coup là car il est difficile de se rendre par ses propres moyens dans un village reculé sans en prévenir son chef.

Arrivés dans la zone de restauration près du marché, nous demandons à notre voisin de table de nous indiquer une Longhouse Iban pour la nuit. Il nous communique une adresse accessible en voiture le long de la rivière Lemanak.

Adresse de notre longhouse : Batang lemanak, tr. Saint Sembah Ulu.

Où réserver ses visites avec guide ? Auprès de Borneo Adventure par exemple.

Chouchou prête main forte à cette adorable mamie qui lave, sèche et trie le poivre que son mari récupère dans la forêt de l’autre côté de la rivière.

Nous avons la chance de tomber sur une femme (Seina qui parle anglais). Venue voir sa mère pour le week-end qui nous aidera à communiquer. Nous lui demandons si nous pouvons rester pour la nuit. Elle demande à son frère, le chef de Longhouse, qui accepte (grâce à Seina qui s’est engagée à s’occuper de nous autrement il aurait refusé). Nous dormirons à même le sol au côté de sa maman.

Cuisine

L’ambiance dans la Longhouse qui accueille 26 familles (et donc 26 portes) est calme et paisible.

En fin de journée, les jeunes rentrent du travail (ils travaillent généralement dans les industries de fabrication d’huile de palme) et s’allongent sur le sol des parties communes pour se reposer.

D’autres vivent encore des denrées que leur offre la jungle non loin, en exploitant essentiellement le poivre.

Note _ Les filles s’amusent avec leurs nouveaux amis et jouent dans différentes maisons. Les parties communes se transforment en cour de récréation. Elles leur apprennent les règles du « Uno », qu’elles leur ont même offert avant de partir.

NB _ Parc national de Batang Ai, il faudra réserver via un tour opérateur ou au Aiman Batang Ai Resort.

Nous avons tenté de le visiter par nous même ce qui s’est s’avéré être une mission impossible vu que l’excursion est verrouillée par les tours opérateurs. Dernière tentative en nous rendant au Aiman Resort, qui nous font savoir que le bateau est complet !

Sri Aman

Un dernier arrêt avant d’arriver à Kuching. Petit tour au marché local pour acheter quelques fruits avant de se rendre au Fort d’Alice. Construit après la victoire de Charles Brooke, le deuxième Rajah de Sarawak qui est l’attraction incontournable de cette ville pittoresque.

 


Prochaine et dernière étape de notre Pekin Express _ KUCHING

Info trajet _ Sri Aman à Kuching _ 190km _ 3h


Une réponse sur « Road trip à Sarawak sur l’île de Bornéo (Part 1/2) »

  1. Magnifique road trip. On envisage un parcours similaire au mois de juin pour 15 jours en entre Miri et Kuching. Quels seraient vos conseils si vous en aviez?

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