Retour 8 mois après notre 1ère visite
Flashback: Avril 2015, notre 1ère visite au centre de Galuh
Lors de notre dernier voyage, nous avions lu un sujet sur ce centre et décidions alors d’aller à leur rencontre. Arrivé au centre, nous rencontrons Dédé, qui nous explique l’histoire de ce lieu. Nous passons la journée avec quelques patients, un grand moment de partage.
*Pour rappel: Un Pasung est un malade mental, dont la famille est très pauvre. Par faute de moyen et de peur de se faire agresser, ses familles sont contraintes d’enchaîner leur malade.
Histoire du centre de Galuh
Un indonésien, à l’âme charitable, avait accueilli un premier Pasung dans sa maison afin de lui venir en aide. Il était convaincu qu’il pouvait le soigner de façon traditionnelle (plantes médicinales, thérapie religieuse…)
Au fil du temps, cette maison familiale s’est transformée en centre d’accueil pour malades mentaux. Le fondateur, lui même pauvre, s’est vu dépassé par le nombre de familles qui souhaitaient faire prendre en charge leurs malades. Ne recevant aucune subvention du gouvernement, le centre s’est transformé en désastre sanitaire et médicale.
2013, arrivé de Dédé à Galuh
Dédé, un philanthrope de Jakarta et entrepreneur dans le bâtiment a pris connaissance du centre. Choqué et abattu par les conditions inhumaines de ces pauvres patients, il décida au travers de sa fondation de rendre une dignité à ces malades. Il fit appel à la générosité de tous ces contacts, pour réhabiliter les lieux.
Décembre 2015, retour au centre de Galuh
C’est avec grande émotion, que nous nous rendons à la fondation. Quel émerveillement à la découverte des nouvelles constructions, une nouvelle cuisine, une cantine et une cellule d’isolement.
La cellule d’isolement est prévue pour les nouveaux patients sous traitement. Avant la création de cette pièce, le patient était enchaîné à un barreau pour éviter qu’il soit agressif avec les autres malades présents dans la pièce.
Contribution par le biais de notre association Din’ity
Lors de notre dernière visite (Avril 2015), les Pasungs portaient des vêtements sales, le centre ne disposant pas de lave linge. De retour en France, nous avions décidé (par l’intermédiaire de Dédé) de prendre en charge l’achat de 2 machines à laver + la construction des étendoirs (la lessive pour une année et les épingles).



Nous remarquons beaucoup plus de patients en comparaison à notre dernière visite, ils sont actuellement 300 (90 femmes et 210 hommes).
Avril 2015
Décembre 2015
Avril 2015
Décembre 2015
Visite coté femmes
Nous leur avons demandé de les laisser sortir, on ne se sentait pas très bien à l’idée de les voir enfermer. On souhaitait un vrai partage, elles étaient si contente de voir les enfants…
Arrive le moment de la distribution des petits cadeaux, un grand moment d’émotion qui se passe de commentaire…
Nous sommes toujours aussi tristes de les quitter, et à la fois si heureux de les voir dans de meilleures conditions grâce à Dédé, qui prend soin d’eux. Les pasungs nous donnent bien plus qu’on ne pourrait leur offrir…
Pour la suite du voyage retrouvons nous à la prochaine ville Bandung.