Cet article a pour ambition de redorer l’image de la province de Banda Aceh qui essuie de nombreuses critiques… à tord
Banda Aceh est à la fois connue et méconnue par les touristes …
Connue, pour le terrible tsunami du 26 décembre 2004 qui a dévasté une partie de la région et emporté plus de 200 000 corps.
Les séquelles de cette tragédie font partie intégrante de la vie de chaque habitant. Mais pour autant ils ont surmonté cette épreuve tant bien que mal, alors quoi de mieux que les soutenir en s’y rendant pour relancer le tourisme?
Dix ans plus tard, le pays est reconstruit, bravo pour ce fabuleux travail… (Photos nouvel obs)
Connue pour sa politique, Banda Aceh est la seule province d’Indonésie à appliquer la Charia.
Nous comprenons que cela puisse refroidir et même effrayer les voyageurs, surtout par les temps qui courent.
Préférant nous faire notre propre avis, nous y sommes aujourd’hui, mis à part que toutes les femmes sont voilées, nous avons pas senti de décalage avec la population de Java ou des autres provinces de Sumatra qui n’appliquent pas la charia.
Connue pour sa guerre indépendantiste de 2001 à 2005 qui a fermé la région aux touristes.
Nous partons du principe que cette guerre appartient au passé et préférons aller de l’avant.
Chaque pays à son histoire, cela n’engage en rien la responsabilité de la majorité des habitants qui sont bien souvent des dommages collatéraux…
Bon c’est vrai qu’en nous relisant: tsunami, charia et guerre civile ça fait pas trop rêver!!!
Ne vous méprenez pas, la réalité est tout autre aujourd’hui…
Les Acehnais sont très gentils, accueillants et heureux de sentir que vous vous intéressez à leur histoire.
MUSEE TSUNAMI
Pas très joyeuse cette visite, cependant comme tout musée, son rôle est de raconter une histoire même tragique.
Tout au long de la visite, nous mesurons l’ampleur de cette catastrophe naturelle qui a dévasté une partie de la province. On se souvient de la photo du village de Lhoknga qui comptait 7500 personnes et plus que 400 après le passage de la plus grande vague (35 m)…
Le bâtiment n’est pas très accueillant, et les photos sont de mauvaises qualités.
LA GRANDE MOSQUEE BAITURRAHMAN
Cette mosquée est un vrai symbole pour la culture et la religion Acehnaise, comme on peut le voir sur la photo ci-dessus prise au musée, la mosquée est restée intacte après le passage du tsunami qui avait tout détruit autour.
C’est avec grande émotion que nous allons prier dans cette majestueuse mosquée.
En me dirigeant vers la salle de prière des filles toutes mignonnes intriguées par ma venue me demandent mon origine. Difficile de parler la langue des signes pour décrire un pays, je tente avec « Fraaaaannce », autre tentative avec « french » et enfin je réussis avec francéééssss!!
Elles me prennent par la main pour m’accompagner à la salle de priere … rencontre coup de coeur.
Tous nos déplacements dans la ville se sont fait par les transports locaux, les fameux motos taxis.
Les filles aimaient beaucoup ce moyen de locomotion qui étaient une attraction pour elles.
Comme partout dans le monde, on pratique les prix locaux et les prix pigeons (euh pardon nous voulons dire les prix touristes). N’hésitez pas à négocier tout en restant raisonnables.
LHOK NGA BEACH
C’est également en taxi moto que nous allons à la plage de Lhok Nga Beach, à une vingtaine de minutes de la ville.
Nous n’étions pas très rassurés, nous nous sommes surpris à chercher des ceintures de sécurité c’est dire… nous avions négocié l’aller-retour.
Nous arrivons en fin d’après midi. A la découverte de la plage, nous restons subjugués, nous ne savions pas que Banda Aceh cachait ce petit bijou.
Sable blanc à perte de vue, eau cristalline… l’endroit est juste M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E.
Mise à part 3 petits jeunes qui jouent au foot, la plage quasi déserte n’est que pour nous!
Attention: Le week end, les locaux profitent de leur plage, vous ne serez donc pas seuls.
Pour info: Les indonésiens (musulmans) se baignent habiller en règle générale.
A voir:
« PLTD Apung 1 », un navire à générateur électrique de 2600 tonnes propulsé contre 2 maisons
« Tsunami Memorium », illustre les vagues dévastatrices et les milliers de mort
« Boat on the roof « , le bateau qui a fini sa course sur le toit d’une maison, exposé au centre ville
« La grande Mosquée », symbole de résistance pour les Acehnais
« Lhok Nga beach« , ce bijou se trouve à 20 minutes de route
« Village de Lhoknga », situé à 13 km au Sud Ouest de Banda Aceh
Transport:
Depuis l’aéroport de Banda Aceh, il faut jouer les détectives pour trouver la station du taxi collectif (15 000 Rp) ou alors favoriser les taxis de la compagnie nationale « Blue Bird » (prix au compteur).
Nous avons pris l’avion depuis Medan avec la compagnie Lion Air (possibilité avec Garuda).
Low cost: La compagnie aérienne Air Asia dessert Kuala Lumpur et la compagnie Firefly Penang.
Pour circuler dans Banda Aceh et ses alentours, le scooter est la meilleur option.
Pour notre part, les becaks (taxis motos) nous semblaient plus simples pour circuler.
Hébergement:
On est a 1000 lieux de Bali ici. Le choix est très limité, les hôtels à bas prix ne sont pas top et parfois sales.
On opte pour « LE PADE HOTEL » très agréable, propre et offre un vue sur les rizières (je crois que c’est le mieux classé), cependant cet hôtel est mal situé (le long d’une route).
Après une bonne douche, on longera cette route pour s’arrêter dîner dans un boui boui local.
Situé à 15 minutes de l’aéroport _ 50 euros la nuit.

Nous sommes restés une journée à Banda Aceh.
Prochaine étape, l’île de Pulau Weh que nous rejoindrons par voie maritime… see you tomorrow!